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« 50% des opérations font intervenir le crowdfunding et d’autres investisseurs »

Le crowdfunding semble être le nouvel eldorado du financement. Mais qui se cache-t-il derrière cette évolution majeure ? Benoît Bazzocchi, président de SmartAngels, plateforme de crowdfunding de référence, livre ses explications sur la révolution du financement participatif.

Entreprendre - « 50% des opérations font intervenir le crowdfunding et d’autres investisseurs »

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Le crowdfunding semble être le nouvel eldorado du financement. Mais qui se cache-t-il derrière cette évolution majeure ? Benoît Bazzocchi, président de SmartAngels, plateforme de crowdfunding de référence, livre ses explications sur la révolution du financement participatif.

Le financement participatif est-il plus « financement » ou plus « participatif » ?

Benoît Bazzocchi : L’aspect financier me semble prépondérant pour le private equity. Il s’agit bien de mettre en relation des investisseurs et des entrepreneurs. Les gens risquent leur argent personnel et attendent naturellement un retour. Pour le côté participatif, il y a deux aspects. D’une part, les opérations sont de moins en moins un « financement par la foule », la traduction littérale de crowdfunding, que multi-investisseurs. En revanche, il y a une véritable dimension affinitaire, les particuliers ayant vraiment besoin d’être en phase avec le projet et l’entrepreneur.

Le relèvement du seuil maximal des levées en financement participatif va-t-il avoir une influence sur les opérations et les plateformes ?

BB : Sur SmartAngels, nous réalisons des financements de plusieurs centaines de milliers d’euros en moyenne, avec une montée en puissance régulière et de nombreux tours de table « mixtes », 50% aujourd’hui, associant plates-formes, business angels individuels et fonds. Naturellement, le relèvement du plafond devrait poursuivre cette tendance, notamment avec des secondes ou troisièmes levées d’un montant de plus en plus élevés. Le financement participatif en private equity s’impose de plus en plus comme un véritable outil de capital-développement, au service des start-up mais aussi d’entreprises plus matures, avec un potentiel de croissance.

Va-t-on assister à une redistribution des cartes parmi les acteurs du financement participatif français ?

BB : Il devient de plus en plus important d’atteindre une taille critique pour pouvoir proposer plus de services, non seulement pour le financement mais aussi pour l’accompagnement des entreprises, de l’amorçage à l’entrée en Bourse. Le financement suppose des process juridiques complexes et, de plus en plus, des solutions qui ne le sont pas moins. Le tout dans un environnement qui évolue de plus en plus vite, au niveau réglementaire comme technologique. Les clés de la pérennité des acteurs tiennent dans les ressources financières et dans les partenariats avec des acteurs majeurs de l’écosystème financier.


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