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Big Fernand : un trio d’entrepreneurs devenu champion du burger

Steve Burggraf, 44 ans, est un homme pressé à la bonne humeur sans faille. Un état d’esprit que l'on retrouve chez Big Fernand, précurseur du hamburger gourmet en France, depuis sa création en 2012 à Paris.

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Steve Burggraf, 44 ans, est un homme pressé à la bonne humeur sans faille. Un état d’esprit que l’on retrouve chez Big Fernand, précurseur du hamburger gourmet en France, depuis sa création en 2012 à Paris.

Le créateur et ses deux cofondateurs, Alexandre Auriac, 35 ans, et Guillaume Pagliano, 29 ans, ont inventé leur propre vocabulaire pour se distinguer : hamburgé au lieu de burger, fernandines pour frites, atelier pour cuisine… et tenanciers pour dirigeants. Une originalité présente dans le parcours des trois compères.

L’initiateur du projet, Steve Burggraf, s’est lancé à 22 ans après des études à l’Institut supérieur de gestion à Paris. Sa première entreprise ? Les Compagnons du terroir, qui propose la livraison au bureau de plats faits maison de produits régionaux. La passion de la bonne bouffe l’étreint déjà.

Rapide comme le fast food, bon comme au restaurant

«En 2011, j’ai décidé de réaliser tous mes rêves. Je ne sais pas pourquoi, j’adorais faire des caméras cachées», relate-t-il goguenard. Pour simuler des entretiens d’embauches, il loue un bureau, crée un site Internet et loue des caméras. «C’est à cette époque que j’ai rencontré Alexandre et Guillaume, alors au cours Simon».

Le trio «matche bien. Nous avons la faculté de nous amuser tout en travaillant dans la rigueur». Plein d’idées, les trois compères imaginent un burger élaboré aussi rapidement que dans un fast food mais aussi bon que dans un restaurant. Leur premier atelier parisien du 55 faubourg Poissonnière s’ouvre en 2012, grâce aux économies de Serge Burggraf, qui a «réussi à sauver 250.000 €».

Sans emprunt, Big Fernand part grand train. «Le démarrage en trombe nous a permis de très vite réinvestir vite. C’est le Graal», estime le startupeur. «Nous n’avions ni dette, ni problème de trésorerie». Le trio se heurte pourtant à des banquiers réfractaires. «J’avais 38 ans et on me demandait encore de montrer mon Bac pour ouvrir un compte ! Et lorsque nous avons voulu ouvrir notre 2ème restaurant, alors que notre croissance était pléthorique, la banque nous a refusé le prêt…»

50M€ de CA en 2017 ?

Tenace, Steve Burggraf persévère jusqu’à trouver la banque qui accepte de se mouiller. Pas rancunier, le patron affirme pourtant que «la France s’ouvre de plus en plus aux entrepreneurs» et qu’il désormais possible de se lancer sans les banques, notamment grâce aux investisseurs, business angels…

Son conseil ? «Celui qui n’est pas capable de surmonter ses difficultés ne peut pas devenir chef d’entreprise… qui a des dizaines de problèmes à régler au quotidien». Un travail acharné qui permet aujourd’hui à Big Fernand de tabler sur un CA de 50 M€ en 2017 avec un réseau de 32 restaurants, dont une dizaine en propre et 22 en franchise, et une dizaine d’ouvertures déjà actées en 2017. Mieux, les produits 100% français des hamburgés conduisent déjà Big Fernand à l’international avec des ateliers à Londres, Dubaï et même en Chine. Et ce n’est qu’un début !


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