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Ces créateurs qui exportent l’art de vivre à la française

Que peuvent donc avoir en commun un fabricant de foie gras alsacien, un fabricant de robinetteries, un parfumeur et un maître chocolatier ? A priori, rien… sauf une stratégie de développement qui mise sur le «made in France» et l’international ! Une approche qui cartonne auprès de la clientèle étrangère.

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Que peuvent donc avoir en commun un fabricant de foie gras alsacien, un fabricant de robinetteries, un parfumeur et un maître chocolatier ? A priori, rien… sauf une stratégie de développement qui mise sur le «made in France» et l’international ! Une approche qui cartonne auprès de la clientèle étrangère.

Authenticité «made in France»

Pour réussir à s’imposer sur des marchés encombrés, les PME françaises ne doivent pas craindre de jouer la carte de la French Touch.

«Pour pénétrer un marché étranger, il ne faut pas hésiter à mettre en avant sa nationalité. Si le produit est français, cela doit se voir et se savoir ! Cela peut passer par un label, comme Origine France Garantie, mais aussi un packaging étudié», souligne Patrick Ferron, directeur associé d’Altios International (cabinet spécialisé dans le conseil et l’accompagnement opérationnel d’entreprises à l’international).

Ainsi, l’entreprise bourguignonne Anis de Flavigny, dont l’origine remonte au Moyen Âge, qui s’est lancée à l’international il y a seulement 6 ans, réalise déjà 25% de son CA (4,1 M€ de CA) à l’export. Pour cela, elle mise sur l’authenticité traditionnelle du produit véhiculé par ses petites boîtes reprenant des dessins d’antan. Même son de cloche chez Feyel-Artzner, dont les recettes de foie gras sont inchangées depuis 1800. Résultat ? La PME alsacienne réalise près de 50% de son CA (25 M€) hors de l’Hexagone. 

Levier de croissance

Si, pour les grands groupes, l’export apparaît comme une évidence, encore trop de PME voient dans l’international un facteur de risques plus que d’opportunité, même si, sur les 120.700 entreprises exportatrices, 96% sont des PME de moins de 250 salariés. Car la taille n’est évidemment pas un facteur de réussite.

«Réussir à l’export n’est pas une question de taille. Une petite, voire une toute petite entreprise peut parfaitement s’ouvrir à l’export dès lors qu’elle propose un produit différenciant avec une réelle valeur ajoutée», insiste Patrick Ferron.

Ce qu’a parfaitement compris Mélanie Allais avec sa marque Grasse au parfum. Lancée en 2011, sa petite entreprise, qui privilégie les fortes concentrations pour obtenir des parfums longue tenue sans colorant ni paraben, réalise un peu plus de 70.000 € de CA… dont 50% hors de France ! Mais la TPE provençale devrait très vite «grossir» grâce aux derniers contrats signés en Russie, au Japon et en Italie. Un exemple à suivre…


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