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Charging Phone mise sur le pouvoir d’achat des Iraniens

Créée par le serial entrepreneur Guillaume Guttin, la petite start-up lyonnaise soutenue par Jacques-Antoine Granjon (vente-privee) et Xavier Niel (iliad/Free) a de la suite dans les idées. À peine a-t-elle sorti sa Kiwi Box, une station de charge universelle capable de charger jusqu’à six appareils en même temps, qu’elle se lance à l’assaut du marché oriental, Arabie Saoudite et Émirats arabes unis en tête.

Entreprendre - Charging Phone mise sur le pouvoir d’achat des Iraniens

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Créée par le serial entrepreneur Guillaume Guttin, la petite start-up lyonnaise soutenue par Jacques-Antoine Granjon (vente-privee) et Xavier Niel (iliad/Free) a de la suite dans les idées. À peine a-t-elle sorti sa Kiwi Box, une station de charge universelle capable de charger jusqu’à six appareils en même temps, qu’elle se lance à l’assaut du marché oriental, Arabie Saoudite et Émirats arabes unis en tête.

«2016 est la première année de commercialisation mais la Kiwi Box est déjà distribuée dans 24 pays» , précise Matthieu Audet, directeur des ventes internationales. L’entreprise vise la commercialisation de 150.000 bornes d’ici 3 ans pour un CA de 10 M€ dans les 2 ans, dont plus de 80% à l’export.

Si dans la plupart des pays la jeune pousse s’est concentrée sur le marché BtoB en vendant principalement à l’hôtellerie et aux télécommunications, au Moyen-Orient, le business des particuliers représente une manne de développement. «C’est le 3ème plus gros marché des smartphones, après les États-Unis et l’Asie», confirme Matthieu Audet. Alors fouler le sol iranien est apparu comme une évidence aux créateurs de la Kiwi Box depuis la signature de l’accord nucléaire qui a permis au pays de s’ouvrir sur l’Occident.

Les Iraniens sont très demandeurs de smartphones

«C’est un pays doté d’une population importante et d’un grand pouvoir d’achat, avec des caractéristiques similaires à l’Arabie saoudite. Et l’Iran s’ouvrant à peine sur le monde extérieur, les Iraniens sont très demandeurs de smartphones». Ce pays a beau être une terre pleine de promesses, y entrer n’est pas simple.

«C’est un marché complexe sur lequel il est difficile d’identifier des partenaires», prévient Matthieu Audet. Contrairement à certaines zones du monde, le marché iranien impose de se rendre sur place, au moins 15 jours la 1ère fois. «Dans les pays arabes, la rencontre physique est indispensable pour nouer des liens. C’est un marché qui se prépare sur le long terme et qui prend du temps à se structurer».

Des premiers contacts sur place

Charging Phone en fait l’expérience. En prospection sur le marché iranien depuis plusieurs mois, la start-up commence seulement à nouer des contacts avec un importateur de matériel électrique et une entreprise chargée de mener des opérations marketing. «Il ne faut pas aller trop vite», avertit le directeur des ventes internationales de l’entreprise lyonnaise.

L’incertitude politique demeure en effet relativement forte, surtout depuis l’élection du nouveau président américain. «S’il remet en cause l’accord sur le nucléaire, cela aura des répercussions sur les entreprises de l’ouest du monde qui souhaitent s’implanter en Iran». Alors plutôt que de partir bille en tête, Charging Phone préfère avance pas à pas.


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