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CNIM se fait une place au soleil

De son passé de chantiers navals à La Seyne-sur-Mer (ancienne société des forges et chantiers de la Méditerranée), CNIM a hérité d'un savoir-faire en génie thermique, mécanique et système. Aujourd’hui, l'entreprise réalise 61,3% de CA (727 M€ en 2015) à l’export, très majoritairement dans la zone Europe.

De son passé de chantiers navals à La Seyne-sur-Mer (ancienne société des forges et chantiers de la Méditerranée), CNIM a hérité d’un savoir-faire en génie thermique, mécanique et système. Aujourd’hui, l’entreprise réalise 61,3% de CA (727 M€ en 2015) à l’export, très majoritairement dans la zone Europe.

«Le marché était suffisant jusqu’à présent mais nous devons désormais pénétrer l’international. C’est un travail de longue haleine. Il faut s’adapter aux contextes réglementaires locaux, trouver de nouveaux partenaires. Depuis 8 ans, nous avons par exemple activé le marché du Moyen-Orient et depuis 2 ans, nous travaillons activement en Asie pour nos activités liées à l’environnement», explique Stanislas Ancel, membre du directoire et DG du secteur environnement au sein de CNIM.

Pour assurer son développement, cette ETI plus que centenaire réunissant 3.000 salariés à travers 15 pays s’appuie sur un actionnariat familial (holding famille Dmitrieff depuis 1966).

«C’est un réel atout. Dans l’industrie, la patience et la conviction sont essentielles, ce que permet un actionnariat stable et impliqué». En 2012, CNIM est retenue à l’appel d’offres du gouvernement français pour la construction d’une centrale solaire thermodynamique à Llo, dans les Pyrénées-orientales. Une belle vitrine pour vendre ses centrales solaires à l’étranger, d’autant que la technologie présente de nombreux avantages à l’international.

«C’est la plus facile à mettre en œuvre, c’est aussi celle qui assure le plus de contenu local pour les pays qui souhaiteraient l’acquérir et la maintenance est simple à assurer grâce à des robots de nettoyage. Il nous manquait un support financier pour nous développer à l’international sur ce projet».

Bpifrance a donc investi 25 M€, via son fonds Société de projets industriels (SPI), dans une filiale récemment créée, SUNCNIM. «Les marchés potentiels se situent au Moyen-Orient, dans la Sun Belt, l’Afrique du Sud, le Maghreb ou encore l’Amérique du Sud, dans des pays comme le Chili». À suivre…


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