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L’ultra connecté déjà au coeur de nos vies

Objets connectés, vêtements intelligents, voitures autonomes... De nombreuses technologies actuellement en devenir feront partie de notre quotidien dans un futur extrêmement proche, puisqu’on parle de 2030. Notre vie de tous les jours va devenir de plus en plus connectée puisque tous les domaines d’application seront touchés. Petit panorama de ce qui nous attend demain.

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Objets connectés, vêtements intelligents, voitures autonomes… De nombreuses technologies actuellement en devenir feront partie de notre quotidien dans un futur extrêmement proche, puisqu’on parle de 2030. Notre vie de tous les jours va devenir de plus en plus connectée puisque tous les domaines d’application seront touchés. Petit panorama de ce qui nous attend demain.

Les écrans souples

Après les écrans plats qui ont envahi nos vies, voici les écrans souples ! La technologie OLED trouve pour le moment des applications d’écran pour des équipements de petite taille (téléphones mobiles, appareils photos numériques, cadre photo numérique), ou dédiés à la flexibilité (bracelet numérique, oreillette blue tooth…).

Les nouveautés sont fréquentes en la matière, puisque la technologie OLED est même utilisable en guise d’éclairage écologique. Nul doute que les progrès de la recherche et des constructeurs franchiront tôt ou tard les obstacles actuels pour porter OLED au firmament des technologies qui nous entoureront demain.

Les points forts de la technologie OLED sont nombreux. En premier lieu, contrairement à d’autres formats d’écrans plats, un affichage OLED n’a pas besoin de rétro-éclairage, ce qui a pour conséquence une économie d’énergie non négligeable ainsi qu’un encombrement réduit et un avantage certain concernant la flexibilité des écrans. Le processus et le coût de fabrication des écrans OLED apparaissent comme étant plus rentables comparé à d’autres technologies, sans parler de la rapidité et de la qualité des images.

Les vêtements intelligents

Les « smart textiles », comme on les appelle, ne sont plus de l’ordre du fantasme ou de la science-fiction. Au contraire, ils sont déjà bel et bien présents. Et c’est dans l’armée qu’on les a mis en place pour commencer. Le système Félin développé par la Sagem intègre des équipements textiles de camouflage et de protection.

La médecine

On utilise aujourd’hui des tissus biocompatibles pour réparer des artères abîmées ou des couvertures éclairantes pour soigner la jaunisse du nourrisson. Des femmes utilisent déjà des panty anticellulite, des collants amincissants ou des brassières aux microcapsules gorgées d’actifs raffermissants. Les sportifs peuvent soulager un tennis-elbow avec des manchettes diffusant des anti-inflammatoires.

Enfin, rappelez-vous le nageur Michael Phelps aux Jeux olympiques de Pékin et sa combinaison (interdite depuis) aux propriétés similaires à la peau de requin. Demain, les champs d’application privilégiés des textiles intelligents seront la santé et le sport. Un projet actuel, par exemple, vise à fabriquer la première série industrielle d’un débardeur connecté destiné aux sportifs. Les capteurs intégrés permettraient de mesurer le rythme cardiaque, le nombre de pas, ainsi que niveau d’activité et les calories brûlées.

Le Consumer Electronics Show de Las Vegas

, salon mondial consacré aux high-tech qui a lieu chaque année en janvier, a présenté un espace entièrement consacré à la mode. C’est la preuve, s’il en fallait une, de la vitalité du secteur des vêtements connectés. Des baskets qui tweetent au sac à main à recharge solaire en passant par les montres et t-shirts qui contrôlent votre rythme cardiaque… Voici venue l’ère de la garde-robe augmentée. Composés de tissus high-tech qui entremêlent fibres classiques et micro-capteurs connectés à nos smartphones, ces vêtements permettent de mesurer et d’analyser en temps réel un pan croissant des activités de notre corps. 

La domotique du futur

Progressivement les technologies vont s’affranchir des frontières entre sphère professionnelle et sphère domestique. L’essor de la génération numérique va amplifier le phénomène. Les fournisseurs qui s’adapteront rapidement à leur époque et pourront évoluer au rythme des demandes du marché, seront les mieux placés pour tirer de grands bénéfices de la société technophile.

Au même titre que nous gérons notre budget, organisons notre temps et nos activités, que nous profitons des équipements perfectionnés de notre voiture (fermeture centralisée, climatisation…), la domotique nous offre la possibilité d’opter pour une maison qui s’adaptera à notre rythme de vie et à nos habitudes, eux-mêmes évolutifs au fil des années. Avec les nouvelles technologies domotiques, l’homme peut quitter son domicile pour le week-end et, avant de fermer la porte, appuyer sur un seul bouton pour éteindre les éclairages oubliés, mettre le chauffage en mode « économie », fermer les volets roulants, mettre en service l’alarme…

Ainsi, la domotique sert à la fois nos besoins, nos habitudes et notre envie de confort. Elle prend en compte des situations qui ont un sens dans notre vie quotidienne : quitter son domicile, créer une ambiance lecture, se réveiller dans un habitat chauffé où le café est déjà prêt et les volets ouverts.

La maison du futur peut se définir de nombreuses manières, et une vision basée seulement sur la technique et les nouvelles technologies nous paraît réductrice. En fait, elle sera une maison tridimensionnelle :

– Bio-technologique, la maison du futur sera technologique.

On pourra interagir de façon facile et intuitive par le biais d’interfaces tactiles. C’est ce que l’on appelle la nouvelle domotique.

– Bio-éthique :

la demeure du futur sera aussi, évidemment, une maison éthique. L’environnement et la gestion de l’énergie prendra une place importante dans l’habitat de demain.

– Bio-logique :

la maison du futur sera l’extension de la personne qui y vit, se sera une maison vivante et biologique. Les meubles épouseront la forme du corps, les pièces seront fluctuantes, les matériaux quasi-organiques.

 

Notre voiture de demain

Les voitures de demain se conduisent sans chauffeur, ne polluent plus et communiquent via internet avec votre montre : les voitures du futur sont déjà très présentes au salon d’électronique grand public International CES de Las Vegas. Le constructeur automobile allemand Daimler y a d’ailleurs présenté le prototype le plus ambitieux.

Dans sa Mercedes-Benz F 015 électrique et pleine d’électronique, on n’est plus obligé de se servir du volant, ni même de regarder la route. Les deux fauteuils avant pivotent pour faire face aux passagers à l’arrière, créant une sorte de salon roulant. Le véhicule se déplace tout seul, et interagit même avec l’extérieur: il projette par exemple un passage-piéton virtuel sur le sol devant lui pour indiquer à une personne au bord de la route qu’elle peut traverser.

« L’autonomie totale, ce sera pour la prochaine décennie », indique toutefois à l’AFP le patron de Daimler, Dieter Zetsche, évoquant des problèmes de régulation, ainsi que de fiabilité dans certains environnements spécifiques (nuit, pluie, neige).

La voiture totalement autonome n’est cependant pas pour tout de suite. « Plutôt à l’horizon 2020 », estime Jérôme Micheron, responsable produits futurs chez Peugeot. D’énormes obstacles, notamment juridiques, restent en effet à surmonter. A commencer par l’adaptation de la convention de Vienne sur la circulation routière. Signée en 1968, elle impose des règles uniformes de circulation dans le monde entier, destinées à accroître la sécurité sur les routes. 

Ainsi, elle stipule que le conducteur est le seul responsable, à tout moment, du comportement de son véhicule ou qu’il doit avoir la main sur le volant si sa vitesse dépasse 30 kilomètres à l’heure. L’Allemagne, la Suède et la Californie ont bien accordé des dérogations, pour des tests en ville, à plusieurs constructeurs de voitures pilotées automatiquement, mais les obstacles techniques sont légion.

Les ordinateurs optiques et quantiques

Depuis plus de 40 ans, tous nos ordinateurs fonctionnent grâce à l’électronique sur silicium qui a permis de passer de 2000 transistors sur une puce en 1971 à plus de six milliards aujourd’hui ! Mais cette course effrénée à la miniaturisation risque d’atteindre, d’ici une dizaine d’années, ses limites, dictées par les lois de la physique. De 22 nanomètres aujourd’hui, la gravure des puces électroniques devrait descendre à 16 nanomètres en 2016 et atteindre finalement 5 nanomètres vers 2020, soit l’équivalent d’à peine une cinquantaine d’atomes mis bout à bout.

Il est donc absolument nécessaire, pour les raisons qui viennent d’être indiquées, que l’informatique opère des ruptures technologiques majeures au cours de ces 10 prochaines années, de façon à se préparer à « l’après silicium » dont l’échéance se rapproche de manière inexorable. Parmi les pistes technologiques explorées, celles des nanotubes de carbone et du graphène constituent actuellement les voies de recherche les plus prometteuses, combinées avec l’informatique quantique et la photonique, pour poursuivre cette course sans fin à la puissance et à la miniaturisation des ordinateurs.

À travers le monde, de nombreux laboratoires, dont ceux d’IBM et d’Intel, travaillent sur ces technologies photoniques et leur intégration ou leur association à l’électronique classique. L’interconnexion optique repose sur l’utilisation d’un modulateur, qui convertit les signaux électriques en signaux optiques, et d’un photodétecteur, qui effectue l’opération inverse.

Il reste qu’à l’avenir l’utilisation croissante de la photonique passe également par l’abandon du silicium et son remplacement par d’autres substrats beaucoup plus performants, comme le germanium ou, à plus long terme, le graphène. Mais une autre rupture technologique majeure pourrait bien venir s’ajouter à ces deux avancées techniques et en décupler les potentialités : l’informatique quantique.  L’ordinateur de demain sera donc quantique, le clavier virtuel avec toutes les technologies de réalité virtuelle et augmentée.

Le succès du rendez-vous technologeek CES 2015 nous rappelle que l’avenir s’annonce connecté. On parle de “The Internet of Things”, “l’Internet des Objets” (en français).

Mais concrètement qu’est-ce que cela vous dire ? Lindsey Turrentine, rédactrice en chef de CNET explique : « Quand on parle de “l’Internet des Objets”, on parle d’une certaine manière de la façon dont votre thermostat interagit avec votre voiture ! On commence avoir beaucoup de choses de ce genre ici, des maisons connectées, des maisons connectées avec la voiture, avec le garage, avec l’arrosoir. C’est ça “l’Internet des Objets” pour les consommateurs. » Demain, il faut donc s’y résoudre, tout sera connecté. Logique donc de penser qu’après les objets, ce sera bien entendu l’homme


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