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LDLC : l’omnicanal pour s’adapter à la demande

L'entreprise LDLC est en pleine mutation. Depuis 2012, l'entreprise lyonnaise de vente en ligne de matériel informatique développe son réseau de boutiques physiques.

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L’entreprise LDLC est en pleine mutation. Depuis 2012, l’entreprise lyonnaise de vente en ligne de matériel informatique développe son réseau de boutiques physiques.

« Jusque-là, nous étions un pure player qui accordait la suprématie au Web », explique Olivier de La Clergerie, 44 ans, directeur général et cofondateur du groupe en 1996 avec son frère Laurent, 46 ans, président. Pourtant, dès 1998, LDLC ouvre une boutique à Lyon, puis une à Paris en 2006.

Une première boutique en 2013

« Elles nous servaient d’assurances en cas de difficultés et pour la relation client ». Après une réflexion entamée un an auparavant, la première boutique du nouveau réseau ouvre en propre en décembre 2013, suivie d’une seconde franchisée en mars 2014.

L’objectif est ambitieux : atteindre 100 magasins fin 2021. Aujourd’hui, LDLC en compte déjà 22 et prévoit d’en ouvrir 12 d’ici la fin de l’année. « Nous tablons sur un effet d’accélération chaque année pour y arriver », détaille Olivier de La Clergerie, qui mise sur la franchise.

« Cela permet de nous déployer plus rapidement grâce au financement qu’apportent les franchisés. Étant entrepreneurs, ils sont aussi force de proposition pour améliorer le service, ce qui est un plus pour nous ». Avec un CA en constante augmentation, 320 M€ (470 M€ grâce à l’acquisition du site Materiel.net), LDLC n’investit pas le marché physique par nécessité. « En réalité, nous nous adaptons aux usages. »

“Une porosité entre le commerce online et offline”

Dans l’Hexagone, la vente en ligne représente 20% du marché de l’informatique. « Nous nous coupions de 80% de la demande ! En outre, les pratiques du Web ont évolué ces dernières années avec l’Internet mobile. Il y a désormais une réelle porosité entre le commerce online et offline ».

Les habitudes de consommation évoluant, la marque aussi. En phase de déploiement, le physique représente déjà 36 M€, soit 10% du CA de LDLC. L’objectif ? Atteindre 30% du CA d’ici 2021. « Désormais, le magasin a une vraie vocation à compléter le Web », conclut Olivier de La Clergerie.


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