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Le boom du tourisme fluvial avec Nicols

Tout commence en juillet 1986, lorsque Jean Ollivier, un industriel à la tête du groupe choletais Nadia (90 M€ de CA), dans le cadre d'une diversification pluridisciplinaire (7 branches d’activités allant de la fabrication de plaques minéralogiques à celle de clôtures en passant par les instruments et produits dentaires), crée Nicols pour fabriquer des bateaux de tourisme.

Entreprendre - Le boom du tourisme fluvial avec Nicols

Tout commence en juillet 1986, lorsque Jean Ollivier, un industriel à la tête du groupe choletais Nadia (90 M€ de CA), dans le cadre d’une diversification pluridisciplinaire (7 branches d’activités allant de la fabrication de plaques minéralogiques à celle de clôtures en passant par les instruments et produits dentaires), crée Nicols pour fabriquer des bateaux de tourisme.

Si, à l’origine, les vedettes fluviales qui sortent des lignes de production sont destinées à la vente (300 bateaux vendus, dont une quinzaine cette année), très vite, Nicols s’engouffre sur le secteur atomisé mais prometteur de la location. «Depuis longtemps, le point fort du tourisme hexagonal est d’être présent et performant à la fois à la mer, à la montagne et à la campagne. En revanche, il existait peu d’offres pour un tourisme fluvial digne de ce nom.

Or, avec 8.000 km² de voies navigables dans toutes les régions, le potentiel était important», explique Corinne Dufaud, 47 ans, directrice commerciale. Une idée de génie puisque, avec 23 bases dont 20 implantées en France (2 bases en Allemagne et 1 au Portugal), Nicols est devenu le n°1 de la location de bateaux rivière sans permis, forte de 12,5 M€ (9,5M€ pour la location), en croissance de 6% sur un an.

Ce succès à la française s’explique notamment par l’ADN de la PME. «Nous prônons une fabrication made in France» pour des bateaux conforts, de 13,5 m² ou 15 m2, pensé comme des chambres d’hôtels, avec de 1 à 5 cabines. De quoi séduire une clientète française (30%) et européenne (70% vient d’Allemagne et de Suisse).

Pour convaincre toujours plus, la PME dégaine «un nouveau modèle tous les 3 ans. Trois années sont nécessaires pour repenser nos modèles et les faire évoluer». L’idée ? «Se renouveler sans cesse pour rester leader du marché et s’adapter aux attentes des clients». D’autant que Nicols espère bien implanter de nouvelles base là où elle n’est pas encore présente.


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