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Le marché florissant de l’e-commerce du vin


La vente en ligne de vins ne cesse de progresser, séduisant de nouveaux consommateurs. Dynamisé par la recherche d’une offre à la fois plus qualitative et plus large, le secteur compte désormais plus de 350 e-commerçants.

Entreprendre - Le marché florissant de l’e-commerce du vin

La vente en ligne de vins ne cesse de progresser, séduisant de nouveaux consommateurs. Dynamisé par la recherche d’une offre à la fois plus qualitative et plus large, le secteur compte désormais plus de 350 e-commerçants.

Il faut dire que les chiffres du marché ont de quoi attirer les foules. Estimée à 730 M€ en 2013 contre 534 M€ en 2012, la vente de vin sur Internet en France a déjà dépassé 1 Md€ pour 2015 et devrait attendre 1,5 Md€ dès 2016, soit 10% des achats.

Au niveau mondial, les ventes en ligne devraient dépasser 6 Mds$ (5,47 M€) en 2016, toujours tirées par la Chine où l’on trouve la plus forte proportion d’acheteurs de vins en ligne, plus de 30% des consommateurs achetant leur vin sur Internet. Les wines start-up l’ont bien compris !

Mondovino

, fondée en 2005 par la maison Yvon Mau, l’un des négociants les plus influents de la place de Bordeaux (100 M€ de CA), propose des grands crus aux meilleurs prix. Avec plus de 1.000 références disponibles à l’unité en 72 heures, Mondovino offre l’une des plus belles sélections de grands crus bordelais, quelques grands domaines bourguignons ainsi qu’une sélection de champagnes.

Wineandco

, mis en ligne en 1999, filiale à 50/50 du négociant bordelais Millésima et de la branche Moët Hennessy de LVMH, est devenu l’un des leaders de la vente de vins en ligne avec près de 700.000 bouteilles vendues auprès de 100.000 clients pour 10 M€ de CA.

Mabouteille.fr

, start-up lancée en 2012, propose un service en ligne de personnalisation de bouteilles de vin et emballages. De grandes entreprises comme Dior, Winamax et les laboratoires Pierre Fabre, se sont laissées convaincre par le concept. «Nous vendons plus de 150 bouteilles par jour», témoigne le jeune cofondateur Édouard Bournac, 29 ans. Leader en France du secteur, la pépite réalise environ 1 M€ de CA.

Phileas Stravinarius

, start-up bordelaise, a levé en 6 mois 600.000 € en investissement privé. Un financement qui lui permet de renforcer son activé de vente de vins en ligne tout en développant une application de sommellerie destinée aux restaurateurs : nommée Phileas Sommelier.

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