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Les fleuristes, un marché en pleine éclosion


Le marché de la fleur ne connaît pas la crise. Malgré de légères variations, le secteur se maintient, toujours dominé par les indépendants. Mais les enseignes n'ont pas dit leur dernier mot !  

Entreprendre - Les fleuristes, un marché en pleine éclosion

Le marché de la fleur ne connaît pas la crise. Malgré de légères variations, le secteur se maintient, toujours dominé par les indépendants. Mais les enseignes n’ont pas dit leur dernier mot !
 

Le secteur des fleuristes est un des rares marchés en France à ne pas être structuré autour de grandes enseignes. En effet, seulement 5% des magasins sont rattachés à un réseau, qui représentent à eux seuls 25% du CA du secteur. D’une manière générale, les fleuristes sont le premier circuit d’achat de végétaux avec près de 40% de parts de marché en valeur et leur avenir ne paraît pas s’assombrir.

En effet, les fleurs, dont le rapport «volume-prix» est important, font toujours de l’effet, et demeurent dans le top 3 des cadeaux les plus offerts, sans effet de mode, ni de risque saisonnier. Bien que le secteur reste dominé par les indépendants, les enseignes continuent de se développer  grâce à des concepts novateurs, un positionnement stratégique sur le libre-service ou le low cost.

L’avenir est-il digital ?

La montée en puissance des autres canaux de distribution tend à créer un contexte concurrentiel difficile pour les plus de 16.000 fleuristes français : grandes surfaces alimentaires, surfaces de bricolage, jardineries, producteurs cherchent à capter des parts de marché du secteur en proposant une gamme étendue de végétaux d’intérieur.

Pour faire face, les fleuristes, qui représentent plus de 2 Mds€, détiennent un certain nombre d’avantages concurrentiels : leur image de spécialiste, leur capacité à conseiller les clients et à s’adapter au nouveau mode de consommation, ainsi que leur implantation en centre-ville.

Le relais de la croissance du secteur demeure la vente en ligne, orchestrée par des réseaux comme Interflora et Florajet, qui comptabilise 16 millions de visite uniques par mois. Même si les paniers moyens sont 10% inférieurs aux boutiques, les ventes par ce biais dépassent les 50% pour les 2 fleuristes.

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