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Lyon : l’agriculture s’impose en ville

Comme le rappelle Philippe Audubert, l’urbaniste porteur du projet de la Ferme urbaine lyonnaise (FUL) qui devrait voir le jour à l’été 2016, «en 2030, 60% de la population mondiale sera urbaine. La production agricole et les modes de consommation devront faire face à l’explosion des besoins alimentaires dans les villes, dans un contexte de changements climatiques, de raréfaction des terres et des ressources et d’appauvrissement dessols».

Entreprendre - Lyon : l’agriculture s’impose en ville

Comme le rappelle Philippe Audubert, l’urbaniste porteur du projet de la Ferme urbaine lyonnaise (FUL) qui devrait voir le jour à l’été 2016, «en 2030, 60% de la population mondiale sera urbaine. La production agricole et les modes de consommation devront faire face à l’explosion des besoins alimentaires dans les villes, dans un contexte de changements climatiques, de raréfaction des terres et des ressources et d’appauvrissement dessols».

Les fermes urbaines, dont les projets se multiplient dans le monde, répondent à ce double défi. Ainsi, la FUL devrait produire plus 620.000 salades par an grâce à la mise en œuvre de technologies totalement innovantes. «Nous utilisons l’hydroponie qui consiste à faire pousser des végétaux dans des solutions nutritives.

Grâce à des conditions climatiques maîtrisées et à une production à la verticale, 7 cycles de salades seront produits chaque année, contre seulement 2 en plein champ. Cette méthode nous permet de produire 10 fois plus que l’agriculture de plein champ.

Le ramassage est simplifiée puisqu’il s’effectue à hauteur d’homme et qu’une grande partie de la culture est robotisée. Enfin, les salades produites nécessitent 90% d’eau et 80% de pesticides en moins que dans l’agriculture conventionnelle», explique Philippe Audubert.

Sur le toit du centre commercial de la Part-Dieu ?

La FUL permet de répondre à la demande locale, avec une offre de maraîchage urbain limitant les coûts de transport et les impacts écologiques. «La production verticale offre la possibilité de s’implanter de partout, autant au sous-sol que sur un toit d’immeuble. Le fait de s’ancrer dans le paysage urbain permet un gain de temps et donc d’argent, mais aussi d’éviter la concurrence directe avec les exploitations agricoles classiques», ajoute l’urbaniste.

Pour conduire cet ambitieux projet, Philippe Audubert a réuni les compétences de partenaires dans les domaines de l’agronomie, l’agroalimentaire, des serres, de la thermique, de la lumière artificielle, avec les soutiens de l’Institut national supérieur d’agronomie de Lyon et de ses laboratoires de recherche, et la communauté urbaine du Grand Lyon.

Reste à trouver un emplacement, de préférence au-dessus d’un magasin de grande distribution pour une vente directe sans aucun transport. Le toit du centre commercial de la Part-Dieu répond idéalement à ce cahier des charges, même si rien n’est officialisé pour l’instant.


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