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Philippe Laurent : « Le bonheur est un résultat, pas un objectif »

Philippe laurent est spécialite... du bonheur au travail. Pour lui, une entreprise heureuse est une entreprise performante.

Entreprendre - Philippe Laurent : « Le bonheur est un résultat, pas un objectif »

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Philippe laurent est spécialite… du bonheur au travail. Pour lui, une entreprise heureuse est une entreprise performante.

Quel est le rôle du manager dans la bonne ambiance de l’équipe ?

Philippe Laurent :

Le manager a un rôle essentiel pour le bonheur au travail, dans la mesure où il peut le favoriser ou l’empêcher. Il peut aider aux conditions de ce bonheur en favorisant une bonne ambiance, équivalente à un ballon d’oxygène pour l’équipe. C’est essentiel. Son rôle est également de recadrer ce qu’on appelle “les hors-jeu comportementaux” de ceux tuant l’ambiance, en insistant sur l’importance de la manière dont l’équipe travaille.

En quoi les «performances» sont-elles liées au bonheur en entreprise ?

Philippe Laurent :

Le bonheur au travail est un rayonnement, une conséquence, un résultat et non un objectif. C’est comme le vélo : on ne fait pas du vélo pour être en équilibre mais l’équilibre permet d’avancer. Le bonheur, c’est la même chose : il est à la personne ce que la performance est à l’entreprise. Il provient de la combinaison de trois éléments : l’individu, l’équipe, le projet.

En clair, l’individu est individuellement heureux de travailler en équipe de manière efficace. Une personne heureuse dans son travail donne le meilleur d’elle-même, fait souvent plus que ce qui lui est demandé, prend des initiatives, innove,  développe son propre potentiel et celui de l’équipe. L’équipe est plus efficiente lorsque les individus sont heureux, chacun interagissant de manière positive.

 

Peut-on être réellement heureux au travail ?

Philippe Laurent :

 Une personne heureuse s’épanouit parce que son travail l’intéresse, qu’elle apprend, collabore avec une équipe qu’elle apprécie… et donne du sens à ses actions. Elle est à la fois très impliquée et sait relativiser. Mais il n’y a pas de recette miracle.

 

Existe-t-il des modèles innovants ?

Philippe Laurent :

Kiabi a mis en place la “Happy Attitude”, des principes humains de base : respect de l’autre, être bienveillant, serviable… Le fait de se faire plaisir en rendant service à l’autre est un constituant non négligeable de la qualité de vie au travail. Pour cultiver la qualité de vie au travail, Kiabi a même nommé un “Chief Happiness Officer”. Depuis, le modèle de “Happiness Manager” a été repris par d’autres groupes.

De même, on voit naître de plus en plus d’entreprises libérées, celles qui s’affranchissent de la hiérarchie et du contrôle et laissent les gens s’organiser pour plus d’efficacité. Un fonctionnement fluide, simple, agile, où chacun est responsable, à l’image de Favi, le célèbre équipementier automobile français, dont l’usine de la Somme n’a pas de chef mais un seul dirigeant : le client.


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