Je m'abonne

« Qui veut être mon associé ? » Un deuxième épisode placé sous le signe de l’empathie


Le deuxième épisode de l’émission a confirmé tout le bien que l’on pouvait penser du programme, tant du côté de son jury 5 étoiles que du casting des entrepreneurs. Parlons tout d’abord des entrepreneurs et de leurs projets : Nicolas Subra pour « Le magicien bio », Nelly Pitt  pour « Beautymix », Lilian Delaveau pour « Requiemcode », Youssef Zakaria pour « Meet in class » et Ariane...

Entreprendre - « Qui veut être mon associé ? » Un deuxième épisode placé sous le signe de l’empathie

Le deuxième épisode de l’émission a confirmé tout le bien que l’on pouvait penser du programme, tant du côté de son jury 5 étoiles que du casting des entrepreneurs.

Parlons tout d’abord des entrepreneurs et de leurs projets : Nicolas Subra pour « Le magicien bio », Nelly Pitt  pour « Beautymix », Lilian Delaveau pour « Requiemcode », Youssef Zakaria pour « Meet in class » et Ariane Beaujard Dixon pour « Lïv ».

Nicolas Subra demandait 5% du capital pour 50000€ et s’il a surtout brillé par son stress, il a surtout proposé un business intéressant à base de potions bio, de magie, de grimoire, et d’un imaginaire complet mêlant habilement passé et avenir.

Trop timide, il a mis en lumière le « syndrome de l’imposteur » qui consiste à se poser des limites. Un conseil, croyez en vous, osez.

Si Anthony Bourdon s’est révélé cassant et très cash, Marc Simoncini a su faire preuve d’empathie en soutenant le projet à hauteur de 250 000€ pour 20% du capital. Finalement, elle est là la magie !

2ème projet, Meet in class et le soutien scolaire présenté par Youssef Zakaria pour 300 000 € et 5% du capital.

Si cette entreprise de micro-groupes de soutien scolaire a recueilli les suffrages, elle n’a pas pour autant soulevé de fonds.

Le sujet est pourtant important et fait fortement écho aux valeurs républicaines, et plus particulièrement à celle d’Egalité.

C’est en fait la présentation du projet qui a péché car ce dernier a été quelque peu survendu.

Marc Simoncini a d’ailleurs livré un vrai conseil consistant à ne pas penser en pourcentage mais en terme de valorisation et d’apport par rapport à ce que peut apporter un investisseur qui aura tout intérêt à ce que l’entreprises progresse. On juge à l’instant T, ne survendez pas votre projet, mais ne soyez pas trop sur la défensive pour autant car l’investissement que vous recherchez se base aussi sur l’avenir.

Aussi, ne jouez pas petit sur l’instant T, pensez au futur !

C’est en fait un cas d’école auquel nous avons assisté, entre QI élevé du porteur de projet et émotionnel.

Troisième projet, Lilian Delaveau avec Requiem Code qui consiste à faire entrer la réalité augmentée dans nos cimetières (40000€ pour 10%).

Sujet sensible que la mort et le business de la mort. On touche ici à l’intime, mais la mort ne fait-elle pas partie de la vie ?

Pour Anthony Bourdon toujours froid, réaliste et impartial : « le marché a toujours raison ».

Il a finalement investi. 40000€ pour 25% faisant ainsi taire les critiques sur sa froideur.

Cela a donné lieu à un échange animé entre lui et un Jean-Pierre Nadir décidemment très en verve et qui s’impose comme une révélation et une évidence.

Anthony Bourdon qui ne laisse pas indifférent sur les réseaux sociaux y est allé de son conseil : «  savoir faire mentir son destin, et garder espoir, toujours ».

Nelly Pitt et Beautymix, un DIY proposé à 300000€ pour 5%.

Il s’agit ici d’une tendance lourde en France aussi du fait de la crise sanitaire.

Après de beaux changes, c’est finalement Jean-Pierre Nadir, littéralement en feu, qui a remporté le morceau. Bravo l’artiste !

Enfin, Ariane Beaujard Doxon a clôturé la soirée avec Liv Happy Food proposé à 200 000 € pour 5%. Il s’agit d’un beau projet alimentaire axé détox et dont les produits sont déjà proposé assez largement … et jusque dans des restaurants soutenus par Marc Simoncini.

Pas d’investissement au final mais nous avons vu une vraie entrepreneuse prête à rebondir malgré sa légitime déception.

Mais c’est aussi cela entreprendre, savoir rebondir !

Niveau jury, on constate que, dans des styles très différents, les entrepreneurs partagent un même dynamisme et une même passion.

Notez, dynamisme et passion sont importants, et cela quel que soit votre secteur, votre activité ou votre projet. La clef, c’est aussi de savoir les communiquer et d’entrainer les autres avec vous.

Seul on va plus vite, c’est important, mais ensemble on va plus loin, ce qui est tout aussi important.

Yannick Boutot

À voir aussi