Argent, relations avec les collègues… Qu’est-ce qui explique qu’un Français sur deux se dit prêt à plaquer son entreprise du jour au lendemain ?
Dans leur dernier sondage, les Editions Tissot déclarent que 51 % des salariés, du privé comme du public, seraient prêt à changer d’entreprise.
Selon le sociologue, Ronan Chastellier, il ne semble plus y avoir de fidélité idolâtre à l’entreprise, une fidélité « mécanique », « conservatrice ».
La fidélité apparaît aux salariés comme un engagement un peu démesuré. Ce qui pousse à être infidèle, c’est d’abord une proposition d’un meilleur salaire (53 %) ou d’une évolution de carrière pour 35 % des salariés. Changer de supérieur hiérarchique est un motif d’infidélité pour 12 % des salariés.
La mauvaise réputation de son entreprise est un motif faible d’infidélité (8 %). Ce n’est pas pour cela qu’on part, puisque 30 % des salariés sont infidèles par envie de changement ou par lassitude.
Source : http://www2.editions-tissot.fr/page_contenu/sondage-etude/la-fidelite-a-lentreprise/