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10 conseils pour devenir un bon manager


Etre un bon manager, voici l’ambition de tout cadre en entreprise. Certains seraient plus doués que d’autres, pourtant cela n’est pas si évident, car l’apprentissage est incessant. Voici quelques clés délivrées par nos experts.

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Etre un bon manager, voici l’ambition de tout cadre en entreprise. Certains seraient plus doués que d’autres, pourtant cela n’est pas si évident, car l’apprentissage est incessant. Voici quelques clés délivrées par nos experts.

C’est un manager né ! Voici une phrase que l’on entend parfois. La capacité au management serait donc une sorte de don. Que nenni ! Il s’agit plutôt d’une question de personnalité, certains étant plus charismatiques que d’autres, il est vrai. L’expérience, les formations permettent aussi d’acquérir les qualités inhérentes pour être à même de guider les autres professionnellement. Voici ce qu’ils ou elles pourraient conseiller de retenir.

Humilité : la qualité oubliée d’un bon manager

On a beau être bon, voire le meilleur, rien n’est jamais gagné pour toujours. Un manager atteint du syndrome de la grosse tête ne pourra jamais parvenir à motiver durablement ses troupes, car il devient vite insupportable. Le but de l’équipe est alors de pointer du doigt sur ses défauts afin de le faire tomber de son piédestal.

Le mot humilité n’a pas vraiment un grand succès à l’heure actuelle, mais il est pourtant indispensable pour parvenir à progresser. Il ne s’agit nullement de faire profil bas, mais de rester humble face à une vraie réussite personnelle. Le fait de manager les autres signifie une responsabilité supplémentaire, un motif de fierté qui se doit de rester personnel. Le succès est présent, c’est tant mieux, mais il est aussi celui de la société et des équipes.

Respect, la base du management

Respecter ses « N-1 », y compris ceux que l’on n’a pas personnellement choisis, voici une saine fondation pour construire des relations porteuses d’avenir. A condition que la réciproque soit vraie. Le respect doit aussi être sans faille vis-à-vis du manager. Il se mérite bien entendu, mais sans respect de part et d’autre, il est quasiment impossible d’avoir non seulement une bonne ambiance, mais aussi une vraie motivation pour avancer et pour que chacun remplisse ses objectifs, ensemble et séparément. Mieux vaut être à même de contrôler son énervement, sa mauvaise humeur et parvenir à communiquer en continuant à se baser sur des éléments concrets.

Un manager veut grandir

Un bon manager n’est jamais arrivé, du moins dans sa tête. Il se connaît, et sait qu’il peut toujours progresser pour mieux remplir sa tâche. L’autosatisfaction n’est pas sa compagne, elle se doit d’être temporaire, car elle se transforme peu à peu en mauvaise conseillère.

Elargir son domaine de compétences, continuer à se former dans les domaines où il se sent quelque peu im parfait, voici le portrait du manager motivé qui n’a pas démissionné de sa tâche et ne s’est pas résigné à une certaine routine. Etre un meilleur orateur, se perfectionner en finances, apprendre une langue, sont des solutions pour parvenir à continuer à progresser dans sa carrière, ou à mieux accomplir sa tâche actuelle. Cela permet également de se sentir plus sûr de soi et par conséquent de réduire le niveau de stress, qui est parfois élevé.

Aider les autres à progresser

En grandissant soi-même, on a aussi envie de faire de même avec les autres. Ce qui est naturel avec ses enfants et ceux que l’on aime n’est pas toujours aussi évident avec des collaborateurs, que l’on a le droit d’apprécier plus ou moins. Le bon manager a pourtant le devoir de faire progresser son équipe, voire de pousser ceux qui ont un vrai potentiel, mais n’osent peut-être pas se lancer. On le sait, seuls ceux qui se sentent en situation d’infériorité ont peur de faire progresser les autres, peur de perdre leur place, parfois suite à une mauvaise expérience précédente.

Peu importe, le fait est que le fameux « manager modèle  » n’a pas peur d’améliorer les connaissances de personnes qui l’entourent et pourront être plus utiles globalement pour la société. Le manager doit aussi préparer l’avenir, le sien il va sans dire, mais aussi celui de son champ de responsabilité.

Savoir fixer des objectifs

Lorsque l’on est PDG ou chef d’entreprise, fixer des objectifs fait partie des missions à remplir, pour ensuite parvenir à mobiliser le personnel afin de les atteindre. Fixer des objectifs ne s’improvise pas et n’est pas si évident, car ceux qui sont définis au niveau global se doivent d’être déclinés dans tous les services et pour chaque salarié. La toute première fois où l’on a la responsabilité de fixer les objectifs de ses collaborateurs, en parler avec le responsable du personnel ou avec les autres directeurs peut être une aide. Cela permet aussi de s’assurer que tout le monde est et reste en phase.

Ne pas perdre le but de vue

Au quotidien, la vie de manager est bien remplie. Pas un moment à soi, les journées filent et l’on a parfois l’impression que l’on ne va jamais avoir le temps de tout faire ou de tout faire bien. Il est facile dans cet emploi du temps surchargé et accompagné d’un stress relativement élevé de perdre le sens des priorités et d’avancer au jour le jour.

Attention, il ne faut pas que cela dure trop longtemps. Si certains managers sont plus impliqués que d’autres dans la stratégie de l’entreprise, chaque manager dans son domaine, à l’usine, aux relations humaines, à l’administratif doit pouvoir reprendre le fil rouge de la politique menée par l’entreprise pour agir de façon cohérente. Il doit aussi veiller à ce que les équipes fassent de même. Garder le cap, voici l’un des savoir-faire du manager. Mettez une boussole sur le bureau pour vous en souvenir !

Prendre le temps de dire Bravo

Les enfants se plaignent parfois du fait que leurs parents sont toujours prêts à les récriminer sur les erreurs qu’ils commettent, mais peu enclins à les féliciter. Dans le milieu professionnel également, il est plus aisé de s’appesantir sur une erreur commise, à raison, sauf qu’il faut aussi savoir reconnaître lorsque le travail est bien fait. Prendre le temps de dire merci ou de féliciter une personne a toujours un effet positif : le salarié sait qu’il travaille bien, que son patron l’a remarqué, et ressent évidemment de la satisfaction à voir ses efforts reconnus.

La rémunération ne fait pas tout, les primes non plus bien qu’elles soient évidemment appréciées, la reconnaissance est partie intégrante de la motivation de tous, y compris du manager. Reconnaître les efforts, savoir les apprécier en toute objectivité est partie inhérente du travail de management. Le corollaire de la reconnaissance du travail bien fait est bien entendu la délégation, contrôlée, mais bien réelle. Le bon manager n’a pas peur de déléguer et sait comment le faire.

Une autorité utlisée à bon escient

L’autorité a du bon, à défaut d’être naturelle, elle peut aussi s’acquérir peu à peu. Il n’est pas rare de devoir manager des personnes plus âgées, dont l’ancienneté est reconnue et qui connaissent bien la société et ses rouages, parfois mieux que leur supérieur hiérarchique. Cela n’empêche que l’autorité est effectivement dans les mains du manager et qu’il doit être à même de pouvoir l’utiliser. A bon escient cela va sans dire, bien que cela exige parfois une formation adéquate.

Faire une reprise d’autorité sur un collaborateur ne s’improvise pas, surtout la première fois. Cela demande une préparation, mais aussi l’apprentissage d’une certaine méthode. Le cas du jeune cadre qui vient d’être recruté et est attendu au tournant par une équipe pas forcément satisfaite n’est pas simple à résoudre. Il convient d’être aidé pour ne pas faire trop d’erreurs, qui peuvent laisser des traces pesantes dans le travail.

Savoir communiquer… et écouter

On s’attend d’un manager qu’il sache communiquer correctement à la fois par écrit et par oral. Une communication qui se fait bien entendu au jour le jour, mais qui doit aussi se faire plus solennelle lors des entretiens de recrutement, d’évaluation, en réunion, ou lors de conventions. Les salariés qui travaillent avec lui doivent être fiers de ses prestations, car il les représente également, qu’ils en soit conscients ou non. Il est plus facile de se sentir impliqué et motivé lorsque l’on a un manager dont on peut reconnaître une certaine supériorité en la matière.

Rien de pire que de se sentir gêné face à un supérieur hiérarchique qui n’est pas à la hauteur. Là encore, l’entreprise a une responsabilité de formation afin que tout se passe au mieux. L’écoute est à la base de la communication, mais elle permet aussi vraiment de manager, il convient aussi d’être à même d’écouter calmement les récriminations ou les suggestions des uns et des autres et d’arbitrer certains conflits sous-jacents avant que la situation ne s’envenime.

Manager : un devoir d’exemplarité

On n’a encore rien trouvé de mieux que l’exemplarité pour être à la hauteur de ce qu’attendent les salariés. Si on sait qu’il est difficile de dire à un adolescent de ne pas commencer à fumer alors que l’on est soi-même en train d’essayer d’arrêter pour la dix-huitième fois, il en va de même dans l’environnement professionnel. Autant dire que le fameux adage « Fais ce que je dis mais pas ce que je fais  » ne fonctionne pas, là comme ailleurs.

Difficile d’être irréprochable, un bon manager n’en reste pas moins humain ! Pourtant avoir conscience de cette responsabilité permet d’adopter un comportement adéquat y compris lorsque l’on partage des moments en dehors de la sphère professionnelle. La cohérence est en effet importante et si quelques écarts sont compréhensibles, face à son équipe ou face à ses supérieurs, mieux vaut garder le contrôle et se souvenir de cette fameuse exemplarité.[FIN]

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