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10 propositions pour améliorer le bien-être dans l’entreprise


Bien-être et efficacité au travail : 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail. C’est le titre d’un rapport rédigé par plusieurs experts à la demande de l’ex premier ministre François Fillon. Oublié dans un tiroir de Matignon depuis 2010, ce rapport très complet mériterait d’être étudié. Présenté par...

Bien-être et efficacité au travail : 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail. C’est le titre d’un rapport rédigé par plusieurs experts à la demande de l’ex premier ministre François Fillon. Oublié dans un tiroir de Matignon depuis 2010, ce rapport très complet mériterait d’être étudié.

Présenté par Henri Lachmann, Président du Conseil de surveillance de Schneider Electric, Christian Larose, Vice-Président du Conseil économique social et environnemental et Muriel Penicaud, Directrice générale des ressources humaines de Danone ce rapport  conclut que c’est en repensant les modes de management, d’organisation et de vie sociale dans l’entreprise que l’on peut permettre de créer un nouvel équilibre, intégrant la performance tant sociale qu’économique.

La solution est dans l’entreprise

D’après eux, si l’entreprise ne fait pas toujours partie du problème, elle fait toujours partie des solutions. De là à penser que le manager est le premier responsable du bien-être de ses salariés au travail, il n’y a donc qu’un pas.

Les dix propositions formulées par les experts s’adressent aux pouvoirs publics, aux partenaires sociaux, aux entreprises et à leurs managers. Certaines sont des recommandations de bonnes pratiques, d’autres explorent des modifications normatives de la politique de santé au travail. Leurs dix propositions sont les suivantes :

1. L’implication de la direction

générale et de son conseil d’administration est indispensable. L’évaluation de la performance doit intégrer le facteur humain, et donc la santé des salariés.

2. La santé des salariés

est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas. Les managers de proximité sont les premiers acteurs de santé.

3. Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail.

Restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail.

4. Impliquer les partenaires sociaux

dans la construction des conditions de santé. Le dialogue social, dans l’entreprise et en dehors, est une priorité.

5. La mesure induit les comportements.

Mesurer les conditions de santé et sécurité au travail est une condition du développement du bien-être en entreprise.

6. Préparer et former les managers

au rôle de manager. Affirmer et concrétiser la responsabilité du manager vis-à-vis des équipes et des hommes.

7. Ne pas réduire le collectif de travail à une addition d’individus.

Valoriser la performance collective pour rendre les organisations de travail plus motivantes et plus efficientes.

8. Anticiper et prendre en compte

l’impact humain des changements. Tout projet de réorganisation ou de restructuration doit mesurer l’impact et la faisabilité humaine du changement.

9. La santé au travail

ne se limite pas aux frontières de l’entreprise. L’entreprise a un impact humain sur son environnement, en particulier sur ses fournisseurs.

10. Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes.

Accompagner les salariés en difficulté.

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