Réalisée par le cabinet d’étude OpinionWay pour Mollie, l’enquête “Les Français et les soldes” met en lumière, entre autres, les répercussions de l’inflation sur les pratiques des Français..
Les soldes en perte de vitesse pour plus d’un Français sur deux
Tandis que l’inflation semble se stabiliser ces derniers mois, plus de la moitié des Français confie ne pas avoir l’intention de faire les soldes cette année. Un sur cinq ne trouve pas d’intérêt à faire les soldes (20 %), ils sont dans les mêmes proportions à considérer qu’il y a déjà suffisamment de promotions intéressantes tout au long de l’année (20 %). Enfin, 19 % estiment qu’ils ne peuvent pas en profiter en raison d’un manque de moyens financiers.
Les foyers ayant des revenus inférieurs à 2000 euros par mois évoquent en premier lieu la raison financière (30 %), alors que ceux avec des revenus de 2000 euros et plus mettent davantage en avant le manque d’intérêt (23 %).
Qui sera au rendez-vous des soldes ?
Les soldes de juin restent cependant un rendez-vous incontournable pour 4 Français sur 10, par choix (27 %) ou par nécessité (13 %),, pour faire de bonnes affaires. Cette année, les moins de 50 ans vont davantage profiter de cette période de l’année pour effectuer leurs achats (48 % contre 32 % des 50 ans et plus). Les familles, avec au moins un enfant de moins de 18 ans au sein de leur foyer, sont également plus nombreuses à souhaiter faire les soldes (51 % contre 35% des foyers sans enfants).
Les habitants du Sud-Ouest de la France (43 %) sont les plus enclins à profiter de la période, tandis que ceux du Nord-est sont plus frileux.
Les Français prévoient un budget moyen de 307€ pour les soldes
Leur enveloppe budgétaire est conséquente puisque près d’une personne sur deux a prévu de dépenser 200 euros et plus à cette période de l’année (46 %). Par ailleurs, 37 % d’entre elles envisagent de dépenser entre 100 et 199 euros, et 14 % moins de 100 euros. Si les intentions sont équilibrées entre les acheteurs et les acheteuses, le budget moyen envisagé par les hommes dépasse de 50€ celui des femmes.
Enfin, les jeunes sont globalement plus dépensiers pendant cette période : l’an dernier, les 18 – 24 ans, à eux seuls, ont dépensé 1048€ en moyenne. Cette année, leur enveloppe s’annonce plus raisonnable, mais reste supérieure aux autres. En effet, les moins de 35 ans envisagent une enveloppe moyenne de 378€ (+71€ par rapport à la moyenne globale). Enfin, les habitants d’Ile-de-France ont un budget plus important que ceux des autres régions, avec une dépense moyenne prévue de 494 € (contre 262 € pour les habitants des autres régions).
Renouveler sa garde-robe avec des enseignes familières : la priorité des Français pour les soldes cette année
Les vêtements sont le type d’achat préféré des Français ayant prévu de faire les soldes cette année (68 %), plus particulièrement une personne sur deux achètera prioritairement des vêtements pour cette occasion (49 %). Les soldes sont aussi l’occasion d’acheter des équipements pour les enfants (vêtements, jouets) (28%). En plus de la garde-robe, les Français prévoient également d’investir dans de l’électroménager (27 %), des articles de loisir (20 %) et de la décoration (20 %).
Pendant les soldes, la majorité des Français s’orientent vers des enseignes qu’ils fréquentent déjà (82 %). Les moins de 35 ans font figure d’exception, puisqu’ils vont majoritairement se tourner vers des enseignes qu’ils trouvent trop chères habituellement (27 % contre 17 % des 35 ans et plus) ou vers d’autres enseignes (22 % contre 14 %).
Les enseignes physiques ont toujours la cote
Un Français sur deux préfère effectuer ses achats en magasin. L’étude pointe toutefois une fracture entre les moins de 35 ans et les plus de 50 ans. Les premiers ont davantage recours à l’achat en ligne (32 % contre 20 % des 35 ans et plus). Les seconds se dirigent principalement vers des points de vente physique (58 % contre 47 % des moins de 50 ans).
Parmi ceux ayant l’intention de faire les soldes, 49 % déclarent ne faire leurs achats qu’en magasin . Toutefois pour 51 % d’entre eux, l’achat en ligne est envisagé que ce de façon exclusive (22 %) ou omnicanale (29 %).