Sébastien, figure engagée de l’association « La Juste Dose », est à la tête d’un projet audacieux : depuis deux ans, il incite une cinquantaine de foyers nancéiens à adopter le vrac. Son credo ? « Le vrac, c’est payer uniquement ce dont on a besoin, dire adieu au superflu et combattre le fléau du gaspillage alimentaire. »

Une vision partagée par Yann Germain, aux commandes du Marché vrac chez Auchan, qui souligne un autre avantage concurrentiel : « Opter pour le vrac, c’est privilégier la qualité sans grever son budget. Un choix de consommation astucieux face à des produits conditionnés souvent onéreux. »

Acheter en vrac a un impact réel sur le porte-monnaie

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec le vrac, les consommateurs peuvent esquiver les coûts liés au conditionnement, qui alourdissent de 15 % en moyenne le ticket de caisse. Une aubaine, sans compter la liberté de découvrir de nouveaux horizons culinaires sans risque financier. Yann Germain illustre cette opportunité : « Le vrac encourage à l’audace en cuisine. Nombreux sont ceux qui se laissent tenter par des épices jusqu’alors inconnues. »

C’est notamment dans le rayon des épices que le vrac fait des étincelles, avec des économies pouvant flirter avec les 30 à 40 %. Le principe ? Se servir au gré de ses besoins, ni plus ni moins.

Le vrac, une vague qui emporte les enseignes

Le phénomène vrac déferle sur la France. Des enseignes spécialisées comme Biocoop, Bio C’Bon, Naturalia, ou La Vie Claire, aux géants de la grande distribution tels qu’Auchan, Intermarché, Carrefour, Leclerc, jusqu’aux Magasins U, tous réaménagent leurs espaces. Les rayons vrac, nouveaux incontournables, symbolisent un tournant éco-responsable et économique, répondant à l’appel des consommateurs pour une consommation plus consciente et raisonnée.

Antoine Chigurg