Mode : Qui ne connait pas Agnès B. ? D’abord chroniqueuse de mode, elle repart à zéro pour devenir styliste avant de créer sa propre griffe qui s’exporte aujourd’hui dans le monde entier.
Le journalisme mène à tout… à condition d’en sortir. Agnès Troublé a en effet commencé sa carrière comme rédactrice de mode au magazine «Elle», avant de devenir styliste chez Dorothée Bis et de lancer sa propre griffe et sa 1ère boutique en 1975, sous le nom d’Agnès B., initiale de Christian Bourgeois, son ex-mari.
Agnès B. : le Snap Cardigan ou les vestes à boutons pression
Le succès s’est construit autour d’un concept simple, «chacun doit s’épanouir dans ses vêtements». Au fil des années, Agnès B. signe des pièces intemporelles, comme le Snap Cardigan ou les vestes à boutons pression.
Agnès B. : des boutiques puis des cosmétiques
La 1ère boutique de la rue du Jour à Paris est rapidement suivie de nombreuses autres, dans la capitale, en province puis à l’étranger, New York en 1980 et Tokyo en 1984. Outre le prêt-à-porter, la créatrice et entrepreneuse diversifie ses activités en créant notamment une ligne de cosmétiques.
Agnès B et son implication associative
«À mes yeux, il y a une cohérence entre le fait que les vêtements soient faits ici et ce que je suis, ce que je fais, ce que j’aime faire», déclare la créatrice. Un état d’esprit qui l’a conduite à mettre en place dans son entreprise une démarche de responsabilité sociale et à soutenir plusieurs associations (Aides, Act’Up et Handicap International) à titre personnel.
Si la marque, attaquée par des enseignes internationales plus abordables, voit ses ventes baisser en Europe, aux États-Unis et au Japon en raison de la crise, les ouvertures en Chine et à Taïwan ont ont permis de maintenir l’activité.