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Aiôn, le nouvel horloger français ne perd pas son temps


Créé en août 2021, l’horloger Aiôn  veut redynamiser le secteur et relancer l’horlogerie « à la française ». Contrairement aux coutumes et usages, le nouveau groupe horloger se s’installe pas dans le Doubs, berceau historique de l’horlogerie (Lip, Yema, Maty), et encore moins en Suisse, mais en France, dans les Bouches-du-Rhône, à...

Entreprendre - Aiôn, le nouvel horloger français ne perd pas son temps

Créé en août 2021, l’horloger Aiôn  veut redynamiser le secteur et relancer l’horlogerie « à la française ».

Contrairement aux coutumes et usages, le nouveau groupe horloger se s’installe pas dans le Doubs, berceau historique de l’horlogerie (Lip, Yema, Maty), et encore moins en Suisse, mais en France, dans les Bouches-du-Rhône, à La Ciotat.

Si la France est reconnue mondialement pour être le leader du luxe, l’industrie des montres n’en fait plus partie depuis longtemps.

Pourtant, la filière existe bel et bien et de nombreux horlogers français exercent leurs talents à l’étranger. Elle possède d’ailleurs les meilleures écoles horlogères au monde.

Une entreprise française qui quitte la Suisse pour la France…

C’est dans ce contexte que le groupe Aiôn (qui veut dire « force de vie » dans l’ancien grec), ambitionne de redonner vie au secteur. Il vient de créer en France, une structure industrielle afin de rassembler tous les talents sur un terrain de 30 000 m2.

L’unité de production sera en mesure de concevoir 400 000 mouvements et montré par an, un chiffre important pour le secteur.

Pour l’instant, Aiôn opère dans un bâtiment annexe, proche du prochain site et fera la transition une fois la livraison de l’usine de production.

L’investissement totale est de 60 millions d’euros, en partenariat avec des aides publiques, et par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle est également lauréate du plan France relance et devrait profiter du nouveau dispositif d’aide l’industrialisation France 2030.

Made in France

Cette fabrication Made in France se fera avec l’embauche d’environ 160 collaborateurs d’ici 5 ans sur le site de La Ciotat.

A la tête de cette aventure, Anthony Simao, un horloger, né à Besançon, ça ne s’invente pas ! Il est passé par la prestigieuse Ecole d’Horlogerie de Morteau dans le Doubs. Pour le co-fondateur, un seul objectif, faire retrouver au secteur de l’horlogerie française, ses lettres de noblesse du passé et ne plus être un pays de sous-traitants dans un domaine où la France dominait.

Anthony Simao n’est pas seul dans cette aventure, il s’est associé avec trois autres personnalités, Olimpiu Salcou, spécialisé dans la gestion des entreprises, la financière Céline Guth et enfin, l’investisseur Hubert Patural. Le Made in France en horlogerie est de retour.

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