Tribune. La croissance économique, au rythme de 8,3 % en moyenne par an sur la période 2012-2018, classe la Côte d’Ivoire parmi les dix nations qui réalisent les meilleures performances économiques au monde. En outre, le pays est placé, à trois reprises, dans le top 10 des pays réformateurs au monde, en 2014, 2015 et 2019, selon le classement Doing Business de la Banque Mondiale. Bien plus, le London Stock Exchange (LSE), classe la Côte d’Ivoire parmi les pays pré-émergents, le seul pays en Afrique subsaharienne francophone.
Faut-il lire, à travers ces performances exceptionnelles, l’effet d’un rebond économique après plus d’une décennie de crises, comme le pensent certains économistes ? Ou, au contraire, est-ce le fruit d’une stratégie de développement bien pensée ? Il est évident que sept années de croissance économique soutenue ne sauraient s’expliquer par un simple effet de rebond, pour un pays qui recèle d’importantes potentialités économiques. Faut-il le rappeler, l’économie ivoirienne est la première de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) et la troisième de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).
Une vision volontariste
La vision impulsée par le président de la République, Alassane Ouattara, dès son accession au pouvoir d’État en mai 2011 était de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ».
Conformément à cette directive, le Gouvernement a déployé, durant ces dernières années, une stratégie de développement pour reconstruire l’appareil productif de l’État, tout en favorisant le développement du secteur privé. La mise en œuvre de cette stratégie a été précédée par la résolution de plusieurs préalables.
- Paix, sécurité et restructuration de la dette souveraine
L’action du Gouvernement visait à réunir les conditions de la rupture avec un cycle de plus de dix ans de crises socio-politiques et militaires. Les priorités du premier « Plan National de Développement » (2012-2015) ont été orientées vers la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, la reconstruction nationale et la relance économique.
L’action de maintien de la paix et de la sécurité a été menée par le Gouvernement en liaison avec les forces des Nations Unies. L’implication de certains pays limitrophes et de la sous-région, notamment le Libéria, le Ghana, le Togo et le Bénin a permis d’éteindre les foyers de tension, les menaces d’origine externe et de consolider les acquis de la paix et de la sécurité internes. Ainsi, le pays a pu organiser, à partir d’octobre 2015, des élections présidentielles et législatives ouvertes, transparentes et apaisées, favorisant ainsi la fin de la mission de l’ONU en juin 2016.
Pour assurer la soutenabilité des finances publiques, facteurs indispensables à la conduite de toute politique économique, le Gouvernement a procédé à la restructuration de la dette souveraine. Le rétablissement des ratios d’endettement en dessous des normes communautaires et internationales a permis au pays de bénéficier, à nouveau, d’une crédibilité financière auprès des institutions internationales et des investisseurs.
- Accélérer la croissance économique et la reconstruction nationale
Au lendemain de la crise post-électorale, le Gouvernement a fait le choix de renouer avec les politiques d’inspiration keynésienne pour reconstruire l’appareil productif de l’Etat dans le cadre des Plans Nationaux de Développement (2012-2015 et 2016-2020).
A travers ces plans de développement, le Gouvernement privilégie la contribution de tous les secteurs à la dynamique économique. Une place de choix est accordée au secteur privé, considéré comme principal moteur de la croissance. Le modèle de développement maintient les idéaux de libéralisme et d’ouverture extérieure, caractéristiques de la politique de développement qui a fait le succès du pays au cours des décennies 1960 et 1970, qualifiée de « miracle ivoirien ».
Au niveau des finances publiques, le contrôle du déficit budgétaire est l’un des critères de performance clés des Programmes Économiques et Financiers conclus avec le FMI depuis 2011. Il en est de même de la viabilité de la dette publique, avec un taux d’endettement 48,6 % du PIB, à ce jour, contre une norme communautaire (UEMOA) de 70 %. Avec un taux d’endettement de 37 % après la restructuration de la dette en 2012, l’endettement additionnel a été orienté vers les investissements structurants et la réponse à la demande sociale.
- Soutenir une dynamique économique tirée par le secteur privé au moyen de réformes structurelles et sectorielles
En vue de parvenir à des niveaux de contribution du secteur privé à la hauteur des attentes, le Gouvernement a mis l’emphase sur l’amélioration du climat des affaires. Ces réformes sont mises en œuvre à travers des programmes nationaux et internationaux de référence, notamment le Doing Business, l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), le Millenium Challenge Corporation (MCC), l’Open Government Partnership (OPG) et les réformes communautaires de l’UEMOA.
Ces réformes sont mises en œuvre dans les domaines de la gouvernance et la transparence de l’action publique, la libéralisation de l’économie, l’équité du genre. Au plan sectoriel, le « Code des investissements » a été réformé à deux reprises, en 2012 et en 2018, en vue de mieux prendre en compte l’évolution du contexte de l’investissement, en termes d’incitation fiscale, d’écosystème et de gouvernance.
- Déployer le plein potentiel des secteurs d’offre
La contribution de tous les secteurs d’offre à la croissance est recherchée à travers la réalisation d’importantes réformes structurelles et sectorielles. De façon spécifique, les objectifs visés sont d’assurer la transformation structurelle par l’industrialisation et le développement des chaines de valeurs agricoles, ainsi que le développement du potentiel minier. Les services à haute valeur ajoutée, notamment les TIC (technologies de l’information et de la communication), le transport, le BTP et le tourisme font également l’objet de programmes de développement ambitieux.
Le secteur agricole dispose encore d’importants potentiels à valoriser au niveau des chaines de valeurs. Les « Programmes Nationaux d’Investissement Agricole » (PNIA 1 et 2) sont mis en œuvre en vue d’assainir l’environnement du secteur et de favoriser l’investissement privé. Un des préalables majeurs concerne la réforme foncière dont le volet institutionnel a donné lieu à la création de l’Agence Foncière Rurale (AFOR).
En matière de transformation des matières premières, l’objectif est d’atteindre un taux de 50 % contre 33 % pour le cacao à l’horizon 2023, et de moins de 10 % à 100 % pour l’anacarde à l’horizon 2021. Des filières vivrières à haut potentiel, notamment pour le riz et le manioc, font l’objet d’intention d’investissement pour des projets structurants.
Cela traduit l’existence de relais de croissance dans le secteur agricole. La politique industrielle est orientée dans le sens de la transformation dans les zones de production des matières premières agricoles. Elle prévoit, à cet effet, la création d’infrastructures industrielles dans les régions concernées, avec l’appui à l’équipement et au transfert de technologie, ainsi que l’appui au financement des entreprises.
Le développement du potentiel minier du pays est l’un des axes de cette politique de développement. Avec les minerais tels que l’or, le manganèse, la bauxite, le fer, le nickel, le potentiel minier de la Côte d’Ivoire est important. Certains de ces minerais font l’objet de programmes de développement, soutenus par un code minier attractif.
Le Code Minier adopté en 2012 énonce des dispositions claires concernant notamment l’attribution du permis minier et les relations entre les compagnies minières et les occupants du sol.
Ce Code a valu à la Côte d’Ivoire de remporter le prix de meilleur pays en matière de réforme minière en 2014 au Forum Mines and Money à Londres. Au niveau des hydrocarbures, la réforme du code pétrolier a favorisé la conclusion de nombreux contrats de partage pétrolier (CPP). Les espoirs de relance de la production pétrolière et gazière sont réels avec les succès attendus de l’exploration des blocs en ultra-deep offshore.
La croissance économique provient également du BTP, objet de grands programmes d’investissement dans le développement des infrastructures (routes et voiries, ports, aéroports, TIC, hydraulique) et dans les logements économiques et sociaux.
- Relancer les secteurs de la demande : investissement, exportation et consommation finale en vue de revigorer la croissance économique
Le levier de l’investissement a été utilisé dans le double objectif d’améliorer la compétitivité de l’économie et de répondre à la demande sociale dans divers domaines de l’action publique. L’objectif était de rompre avec un cycle de chute des investissements imposé depuis les années 1980 par l’effet de la crise de l’endettement public. Le taux d’investissement est passé de 25 % du PIB en 1980 à 8,9 % en 2011.
La relance des investissements a été utilisée comme le levier principal de la croissance économique, avec la montée progressive du taux d’investissement, qui a connu une croissance soutenue pour atteindre 12,8 % du PIB en 2012 et 20,1 % du PIB en 2018.
Les investissements publics ont connu une hausse significative sur la période, passant de 2,6 % du PIB en 2011 (environ 314 milliards FCFA) à un peu plus de 7 % du PIB en 2018 (environ 1.677 milliards FCFA). Les investissements publics et le recours au secteur privé, à travers des partenariats public-privé, ont permis de mettre en œuvre un ambitieux programme de réhabilitation et de développement des infrastructures économiques.
Sur les deux PND, les contributions du secteur privé sont estimées en moyenne à plus de 60 % de l’investissement total. Les investissements privés qui étaient de 6,3 % du PIB en 2011 (environ 758 milliards FCFA) sont passés à 13,1 % du PIB en 2018 (ressortant à environ 3.120 milliards FCFA).
S’agissant des exportations, elles ont bénéficié de l’effet de production à des niveaux élevés de cacao fève, d’anacarde et d’hévéa. La Côte d’Ivoire consolide son rang de premier producteur mondial de cacao, dépassant le seuil de 2 millions de tonnes par an. Elle est devenue le premier producteur mondial de noix de cajou brute avec plus de 761.317 tonnes en 2018. La production d’hévéa a atteint quant à elle 624.000 tonnes de caoutchouc sec.
Une étude diagnostique réalisée par le cabinet McKinsey & Company fait apparaître que la hausse de la production agricole s’est accompagnée d’une hausse de la productivité du secteur. Cette évolution est favorable à une transformation nationale accrue et en ligne avec les objectifs visés. A cet effet, des dispositions particulières d’incitation, au-delà de celles prévues par le nouveau Code des investissements, sont mises en place pour ces trois filières. Ainsi, la structure des exportations devrait progressivement être favorable aux produits à plus forte valeur ajoutée.
S’agissant de la consommation finale, elle a bénéficié de l’effet de la croissance du PIB par habitant, qui a cru de 49,7 % de 2012 à 2018. La hausse de la consommation finale procède également de l’effet de la politique sociale, notamment la hausse du SMIG à 60.000 FCFA, ainsi que l’augmentation des salaires des fonctionnaires et des agents de l’Etat.
- Instaurer une croissance de plus en plus inclusive
Le gouvernement ivoirien a mis un point d’honneur à l’amélioration des conditions de vie des populations au lendemain de la crise post-électorale. Ainsi, en lien avec les orientations des PND 2012-2015 et 2016-2020, un effort budgétaire cumulé de 12.329 milliards de FCFA a été réalisé au titre des dépenses pro-pauvres. Cet effort a permis d’importants acquis sociaux dans divers domaines, notamment :
- Le renforcement de l’accès à l’éducation ( primaire, secondaire général et technique, formation professionnelle et supérieure), à travers d’importants programmes et projets de réhabilitation, de construction et d’équipement, accompagnés de recrutements massifs d’enseignants à la fonction publique.
- Un accent particulier mis sur la santé, la protection sociale et la lutte contre la pauvreté, avec la mise à niveau des infrastructures et des plateaux techniques des hôpitaux et des centres de santé, en vue de l’opérationnalisation progressive de la Couverture Maladie Universelle. En outre, le projet filets sociaux productifs a permis de procéder à des transferts monétaires au bénéfice de 35.000 ménages vulnérables.
- En matière de logement, un vaste programme de 150.000 logements sociaux et économiques a été lancé, avec un accompagnement de l’Etat couvrant notamment, la mise en place d’un régime fiscal incitatif, l’accès au foncier, la réalisation des VRD, le branchement des sites aux réseaux (électricité, eau, assainissement), la bonification des prêts acquéreurs. Toutefois, ce programme n’a pas encore donné lieu à une production massive de logements.
- En matière d’emploi, les performances cumulées portent sur un effectif d’environ 2.635.000 emplois de 2012 à fin août 2018, dont environ 635.000 emplois modernes et 2.000.000 dans le secteur informel.
Ces réalisations ont permis de baisser substantiellement le niveau de pauvreté encore très élevé dans le pays, passant de 51% à 46,3%. Pour accélérer cette dynamique, la Côte d’Ivoire s’est dotée en 2018 d’un programme particulier dédié au secteur social, appelé « Programme Social du Gouvernement » (PSGOUV 2018-2020) d’un coût de 727,5 milliards FCFA. Ce programme permettra d’accélérer la réalisation de douze projets à fort impact social sur la période 2019 et 2020, à savoir :
- Le renforcement du Programme de Gratuité Ciblée
- Le renforcement du Programme Elargi de Vaccination
- L’opérationnalisation progressive de la Couverture Maladie Universelle (CMU)
- L’intensification et l’élargissement de la couverture des bénéficiaires du programme de filets sociaux productifs
- Le développement d’activités d’autonomisation en faveur des jeunes et des femmes
- L’amélioration des conditions d’étude et d’encadrement des élèves (recrutement spécial de jeunes diplômés comme enseignants et équipement en tables bancs)
- L’amélioration des conditions de vie des élèves en milieu scolaire par la construction des latrines dans les écoles des villages déclarés Fin de Défécation à l’Air Libre (PLEV-FDAL)
- La Baisse du Tarif social de l’électricité
- L’accélération de l’accès à l’électricité par le renforcement du Programme National d’Electrification Rural (PRONER) et du Programme Electricité pour Tous (PEPT)
- Le renforcement du programme d’accès à l’eau potable en milieu rural
- La maîtrise des charges de transport sur les denrées vivrières par le reprofilage de 120 000 km de routes en terre et de pistes rurales sur l’étendue du territoire national
- L’accélération du programme des logements sociaux
- Jouer un rôle majeur dans le processus de l’intégration régionale
La coopération régionale est l’un des leviers dont l’effet pourrait être amplifié au profit du développement socio-économique du pays et de la lutte contre le terrorisme qui est un phénomène transfrontalier.
Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire se positionne comme un acteur important de la dynamique économique et politique sous-régionale où elle participe activement au fonctionnement des organes et à la réalisation d’initiatives sous-régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Au niveau politique, le président de la République a assuré les fonctions de président de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de 2012 à 2014 et est, depuis 2016, l’actuel président de la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA. En outre, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou assure, depuis mars 2018, la présidence de la Commission de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire, à travers ces différentes organisations, s’est également fortement impliquée pour la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), ainsi que pour la création de la Monnaie unique de la zone CEDEAO.
Au niveau économique, la stratégie du Gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire un hub sous-régional, tant au niveau énergétique que des transports routiers, aériens et portuaires. D’importants projets sont mis en œuvre dans ce sens, avec notamment :
- La fourniture d’électricité à cinq pays de la sous-région : le Burkina Faso, le Mali, le Togo, le Bénin et le Ghana. Il est envisagé, à terme, la fourniture d’électricité à l’ensemble des pays de l’Union du Fleuve Mano (Sierra Leone, la Guinée et le Libéria).
- La mise à niveau de l’aéroport international FHB d’Abidjan et l’obtention de la certification américaine.
- Les travaux d’agrandissement des ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro.
- La participation aux grands projets autoroutiers sous-régionaux, tels que l’autoroute Abidjan Lagos.
En outre, d’importants projets bilatéraux ou multilatéraux sont mis en œuvre dans le cadre de la coopération sous-régionale, telles que la politique commune entre le Ghana et la Côte d’Ivoire dans le domaine du cacao, le développement de la Zone Spéciale Sikasso–Korhogo-Bobo Dioulasso, entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina-Faso, les programmes du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Quelles perspectives à moyen et à long terme ?
La stratégie épousée et mise en œuvre par le Gouvernement depuis 2012 a prouvé, à travers les résultats économiques remarquables et les avancées sociales obtenues, son efficacité.
Toutefois, elle ne peut prétendre apporter en l’état toutes les réponses que requièrent les exigences du développement. Il s’agit d’une stratégie suffisamment souple que le Gouvernement adapte continuellement aux principaux enjeux qui font surface, sans pour autant oublier l’objectif de long terme qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent. Cette souplesse est matérialisée, notamment, par la mise en place du PSGOUV qui permettra d’apporter un coup d’accélérateur à la réponse aux besoins sociaux.
Cependant, les défis demeurent nombreux tant au niveau économique que social. Pour la Banque Mondiale, ces défis sont les suivants :
- Amélioration de la qualité du Capital Humain
- Accélération des avancées au niveau de l’économie numérique
- Poursuite de l’intégration régionale et plus particulièrement l’intégration aux chaines de valeurs régionales
- Renforcement de la résilience de l’économie ivoirienne
Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de cette stratégie, le Gouvernement a entamé, avec le soutien du cabinet de stratégie McKinsey, l’élaboration du « Plan Stratégique Côte d’Ivoire 2030 ». Il s’agit d’inscrire dans la durée et d’accélérer les actions déployées pour permettre la transformation structurelle de l’économie.
Ce nouveau plan, qui prend en compte les principaux enjeux de développement socio-économique, mettra l’accent sur quatre principaux axes, à savoir :
- Bâtir le capital humain de demain, en renforçant les systèmes éducatif et sanitaire
- Redynamiser les moteurs d’emplois et d’inclusion sociale
- Poursuivre la mise à niveau des accélérateurs de la croissance (infrastructures, environnement des affaires, financement)
- Revaloriser les moteurs d’exports et d’investissements (industrialisation ciblée et développement d’un hub tertiaire dans une approche d’intégration sous-régionale)
Des actions fortes pour accélérer la relance économique
Au final, la stratégie de développement mise en œuvre par le Gouvernement depuis 2011 se fonde sur un mixte associant les fondamentaux d’une économie libérale et l’approche keynésienne privilégiant des actions fortes au niveau de la demande pour accélérer la relance économique.
Ce mixte s’est avéré indispensable dans la mesure où l’économie ivoirienne, affaiblie par plusieurs années de crises, avait besoin d’une action publique conséquente pour la mise à niveau des infrastructures socio-économiques.
Dans la seconde phase du déploiement de cette stratégie, il s’agira d’orienter, cette fois-ci, les efforts nationaux vers le redressement du capital humain et l’emploi, consolider le développement des infrastructures et accélérer l’industrialisation, afin de constituer une puissance exportatrice sous-régionale, notamment pour les produits manufacturiers, les produits agricoles transformés et le tertiaire.
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