Je m'abonne

Anios, le chasseur des microbes


«Nous avons mis 20 ans pour devenir une ETI», témoigne Bertrand Letartre, P-DG des Laboratoires Anios, leader européen sur le marché de la désinfection, avec 200 M€ de CA, 600 salariés et 2 sites de production en France (Lille-Hellemmes et Sainghin-en-Mélantois près de Lille), et 3 à l’étranger (Italie, Argentine,...

«Nous avons mis 20 ans pour devenir une ETI», témoigne Bertrand Letartre, P-DG des Laboratoires Anios, leader européen sur le marché de la désinfection, avec 200 M€ de CA, 600 salariés et 2 sites de production en France (Lille-Hellemmes et Sainghin-en-Mélantois près de Lille), et 3 à l’étranger (Italie, Argentine, Turquie).

Anios c’est une histoire de famille. Créée en 1898 par Fernand Collet Delval, l’entreprise a toujours gardé le même coeur de métier : la lutte contre le microbe. Il a donc fallu 20 ans à Anios, «de 1981 à 2001», pour «atteindre la taille critique, un CA supérieur à 50 M€, qui permet l’ouverture à l’international». Sous la houlette de la 4ème génération, Bertrand et Thierry Letartre, le développement s’est ainsi accéléré avec une présence dans 80 pays.

«Notre croissance internationale, marquée par une progression très forte en 5 ans, nous place aujourd’hui en tant que leader reconnu dans le domaine de l’hygiène et de la désinfection professionnelle. Grâce à nos équipes spécialisées, nos moyens scientifiques et nos outils de production, nous avons pu mettre en avant un réel savoir-faire et une expertise pointue».

Un véritable cercle vertueux pour Bertrand Letartre pour qui «être une ETI permet d’attaquer les marchés à l’exportation plus facilement». Les solutions innovantes en matière de désinfection des Laboratoires Anios intéressent d’ailleurs les industries agro-alimentaire, pharmaceutique et même cosmétique.

«Après le rachat en avril dernier de Soluscope [qui fabrique des laveurs-désinfecteurs pour endoscopes à destination du monde hospitalier], une acquisition en phase avec notre stratégie de conquête du marché de l’endoscopie, nous poursuivrons notre développement par croissance organique et croissance externe. Notre objectif est d’atteindre 50% de notre CA à l’export». Et Bertrand Letartre d’affirmer : «Pour devenir une ETI, l’important est de bien s’entourer… mais aussi simplifier le droit du travail et limiter les normes, contrôles…». Des pistes de réflexion.

À voir aussi