Sur les hauteurs de Calvi, au nord-ouest de la Corse, il est un lieu exceptionnel : la Villa. Dans cet hôtel 5 étoiles luxe labellisé Relais & Châteaux, Antoine Pinelli a fondé il y a 3 ans sa galerie d’art. Un lien privilégié avec les artistes, un important volet caritatif et de nombreux projets participent au succès de La VillArt, porté par l’enthousiasme de son jeune fondateur. Entretien.
Quel parcours vous a mené à la création de votre galerie ?
Depuis longtemps, des artistes ont séjourné dans ce petit « palace », accrochant quelques toiles rapidement achetées par les clients. Et dès mon adolescence, j’ai assisté fasciné à ces rencontres hautes en couleurs. Je savais que l’art allait jouer un rôle important dans ma vie. Peu à peu, mon œil s’est formé, ma culture s’est enrichie et, en 2019, j’organisais la première exposition au sein de l’hôtel.
Quelles œuvres présentez-vous ?
La galerie met à l’honneur le travail d’artistes contemporains et de Street Art à travers une série de peintures, photos et sculptures portées par la couleur et l’énergie du trait. Elles sont signées Julien Marinetti, JonOne, Hom Nguyen, Jane Waterous, Jérôme Revon, Fred Allard, Cyril Kongo, Stéphane Cipre… Les œuvres sont exposées dans un cadre avec la Méditerranée pour horizon, apportant à ce site magique une touche d’émotion supplémentaire.
En quoi votre offre séduit-elle les entreprises ?
La VillArt propose aux entreprises d’optimiser leur fiscalité à travers une solution de financement leasing innovante. Un outil en ligne permet même d’effectuer des simulations en temps réel et surtout d’obtenir une réponse de principe immédiate pour acquérir une œuvre d’art dans notre galerie comme sur notre site Internet.
A noter que nos clients particuliers font également appel à cette méthode.
L’aspect caritatif revêt pour vous une grande importance…
En effet, avec La VillArt, j’ai repris le volet caritatif que menait mon père avec les Nuits de la Villa, des concerts gratuits à l’issue desquels les spectateurs faisaient des dons pour l’hôpital de Calvi.
Par exemple, j’ai organisé l’été dernier à Monaco l’installation d’un Doggy John de plus de deux mètres de haut, sur la terrasse du Casino. Offert par Julien Marinetti, artiste français mondialement connu, il a été vendu au profit de Fight Aids Monaco, l’association de lutte contre le VIH fondée par la princesse Stéphanie, qui a d’ailleurs signé l’œuvre.
Vous multipliez aujourd’hui les projets…
Assurément, tout d’abord avec la naissance de nouvelles galeries : celle de Monaco ouvrira le 1er avril prochain et d’autres destinations prochainement. Le développement de La VillArt se fera cependant en conservant ce qui fait sa réputation : la qualité de sa structure, dans des lieux uniques.
Par ailleurs, cette année, nous proposerons la première œuvre d’art numérique (NFT), en collaboration avec un artiste français reconnu à l’international. Un vernissage aura lieu pendant le Grand Prix de Monaco le 27 mai, et un autre en Corse, le 30 juin, réunira un millier d’invités à l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de La Villa !
Pour finir je travaille également sur une rencontre entre l’art et la mode, nous risquons d’en entendre parler très vite…
Adam Richard