APGAR est un cabinet de conseil en data management et IA créé en 2013 dont l’expertise est aujourd’hui reconnue par les analystes de Gartner. Présent dans 16 pays, APGAR défend une culture d’entreprise forte autour de la notion de partenariat dans la durée auprès de ses clients. Récemment certifié Best Work Place 2025 pour la 2ème année consécutive par le label Great Place to Work, APGAR s’est positionné à la 12ème position dans sa catégorie.
Rencontre avec Jean-Yves Falque, président et co-fondateur
Vous êtes spécialisé dans le data management, mais au fait, qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?
J-Y.F : « Nos équipes accompagnent nos clients dans le déploiement de leur stratégie data mais aussi de solutions opérationnelles pour améliorer leurs process internes, via notamment des modules d’IA. Notre accompagnement se fait de bout en bout : depuis la phase de conseil jusqu’à la mise en place de data platforms en passant par l’organisation dédiée et le déploiement d’architectures type. Lorsqu’un client fait appel à nous, on va d’abord lui suggérer une solution qu’on a déjà préparée en étagère et qui répond à au moins 70% de ses besoins. On affinera ensuite s’il le faut. Cela permet de réduire de 50 à 60% le temps d’implémentation ».
Revenons au data management. Toutes les entreprises sont-elles matures aujourd’hui en la matière ?
J-Y.F : « Les entreprises doivent encore gagner en maturité et avoir une approche méthodologique et surtout, identifier les bonnes données. Un préalable nécessaire avant de déployer toute stratégie data. Autre enjeu : la démocratisation de l’accès aux données et la maîtrise des jeux de données et de leur qualité. La technologie, c’est bien mais le cœur du sujet, c’est la mise en place d’une organisation avec des responsables de données clairement identifiés ».
Dès lors, si une entreprise souhaite devenir data driven, quelles sont les étapes ?
J-Y.F : « Avant de devenir data driven, il faut que les entreprises aient une volonté stratégique. La data doit être traitée comme un process opérationnel, comme une autre ligne de production par exemple. L’entreprise doit aussi identifier la valeur ajoutée de la data. On constate que certaines entreprises commencent à commercialiser leurs jeux de données. En clair, la data peut être monétisée. A côté, se joue aussi la question de l’acculturation des entreprises à l’importance de la qualité des données saisies dans le système ».
Vous avez développé Apgar IA. Est-ce un outil facteur d’efficacité opérationnelle ?
J-Y.F : « Apgar propose deux solutions, l’une non packagée, ce qu’on appelle un catalyseur d’IA et l’autre, ApgarIA, qui renferme des algorithmes prédéfinis pour une optimisation des ressources. ApgarIA est particulièrement adaptée pour optimiser la production et réduire les délais de fabrication. Une solution efficace et pragmatique dont nous avons pu mesurer les avantages auprès d’un de nos clients, producteur de bouteilles en plastique ».
Enfin, quelles sont vos ambitions à terme ?
J-Y.F : « Déployer et industrialiser la mise sur le marché d’ApgarIA, renforcer aussi notre position de leader en matière de data management et mener de grands projets d’implémentation. Nous souhaitons aussi aider les entreprises à avoir un impact positif sur la société grâce à la data. Accompagner les entreprises dans la génération des reportings liés à la directive CSRD et à optimiser leurs process pour améliorer leurs indicateurs est une autre ambition. Enfin, au vu du contexte géopolitique, nous devons aider les entreprises à reprendre la souveraineté de leurs données. Apgar espère donc atteindre ces objectifs en s’entourant de nouveaux collaborateurs (de plus de 230 dans le monde à 400 d’ici n 2028), experts data et commerciaux.
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