À la tête du réseau de crêperie le plus rock’n roll de l’Hexagone, Julien Frohn, 38 ans, n’en est pas à son coup d’essai.
À tout juste 23 ans, après 5 années passées au sein de plusieurs établissements gastronomiques, ce diplômé d’une école d’hôtellerie-restauration a fait le grand saut en ouvrant son propre restaurant à thème nommé sur le site cinématographique du Kinépolis, à Saint-Julien-lès-Metz en Moselle : La Crêperie.
Il aime casser les codes
Avec ses 15 salariés, le jeune entrepreneur développe un concept novateur détaché de la crêperie traditionnelle. Il bouleverse notamment les codes de la présentation et du choix des ingrédients, avec essentiellement des produits frais. L’établissement est rapidement rentable, ce qui pousse le jeune passionné d’art, de rock et de musique anglo-saxonne à ouvrir un second restaurant La Crêperie à Thionville en 2004.
En 2009, Julien cède ses deux affaires pour créer un nouveau concept autour de la viande : T’CHIZ. Un pari osé qui se transforme en succès : 250 places intérieures et autant en terrasse. Fort de cette réussite, Julien Frohn rachète l’emplacement de l’établissement du centre commercial de Thionville en 2012 pour créer un nouveau concept de restaurant Alsacien : la Winstub.
Un concept aux consonances rock anglo-saxonnes
Mais la gestion de ces deux concepts de restauration ne suffisent pas à cet insatiable travailleur. En 2014, il revient à son 1er amour, la crêpe, en ouvrant le 1er restaurant Ar Preti Crêperie moderne dans le centre commercial de Moulins-lès-Metz. Son concept aux consonances rock anglo-saxonnes bien loin de l’image traditionnelle de la crêperie enregistrant 800.000 € de CA, le serial entrepreneur s’est lancé dans le développement d’un réseau de franchise depuis quelques mois et accueillera prochainement ses premiers franchisés.