«Notre mission est de former des entrepreneurs et des manageurs capables d’évoluer et d’être polyvalents», affirme d’emblée Nicolas Arnaud, le nouveau directeur du programme Grande École d’Audencia. L’ESC de Nantes, qui a changé de dénomination en École de management Business School Audencia, a aussi modifié sa stratégie pédagogique.
«Historiquement, l’école formait essentiellement des directeurs commerciaux et financiers. La finalité des métiers était mince, alors que les écoles de commerce commençaient à proposer des débouchés plus polyvalents». Nicolas Arnaud argue aussi sur le fait que «beaucoup d’écoles de commerce internationales ont voulu se faire accréditer, et cela a transformé les contenus pédagogiques pour former des cadres de manière plus globale».
C’est pourquoi Audencia assume pleinement sa vocation : «former des managers capables de comprendre le monde».
Droit, gestion, finance, trois langues obligatoires, le tronc commun est donc volontairement polyvalent. Mais, pour aider ses étudiants à avoir «une compréhension globale du monde», Audencia propose une série de cours dans plusieurs écoles partenaires aux cursus plus artistiques, comme les Beaux-Arts, la faculté de lettres, l’école d’architecture, avec la possibilité de décrocher un double diplôme. Au-delà de cette spécificité, l’école de management propose 23 spécialisations différentes, allant de la finance au marketing, en passant par le conseil, les ressources humaines, l’entrepreneuriat…
Parmi les 77 étudiants qui sortent de l’école chaque année, la moitié se dirige vers la finance. Le commerce ? «30% des étudiants se dirigent vers le marketing, ce qui peut inclure des fonctions commerciales, mais la plupart des jeunes optent pour des postes de chef de produit». Avec un salaire moyen à l’embauche de 40.000 €/an, la polyvalence semble être un critère clé de réussite.