Créée en 1977, Assystel est un acteur historique sur le marché français de la téléassistance. Implantée dans les Ardennes et en Essonne, c’est une des rares entreprises à maîtriser toutes les étapes de son métier : conception, fabrication, commercialisation et mise en service du matériel, réception des appels 365 jours par an et 24h/24.
«La fabrication est 100% française», se félicite d’ailleurs Alexis Roche, directeur général d’Assystel. L’idée-phare du jeune DG de 30 ans, diplômé d’une école de commerce et marketing ? Dédramatiser l’usage de la téléassistance et rendre plus accessible la souscription à ce type de service. «Nous avons donc lancé “Framboise”, un bijou connecté, ainsi que la MamyBox, première Box de téléassistance s’adressant aussi bien aux personnes dépendantes qu’aux seniors plus actifs».
La PME compte déjà 20.000 abonnés et enregistre 5.000 chutes par an, avec peut-être autant de vies sauvées grâce à l’alerte déclenchée par le collier «Framboise» et l’arrivée rapide des secours. Pour faciliter l’accès à la téléassistance, Alexis Roche entend sortir des canaux de distribution classiques (services sociaux, mairies, conseils généraux) grâce à son site de e-commerce MamyBox.fr, une plate-forme claire qui permet d’essayer le service pendant 1 mois (24,90 €), de s’abonner au service pour une durée indéterminée ou d’offrir la MamyBox à un proche en choisissant la durée de son choix (1, 3, 6 ou 12 mois) avant d’activer sa Box dans un délai de 6 mois.
«Présent sur le marché depuis 40 ans, nous connaissons bien les besoins de notre clientèle. L’idée n’est pas de créer un nouveau besoin pour les seniors, mais bien de répondre à un besoin existant», insiste le directeur général, dont le CA avoisine les 3,5 M€, avec un objectif de croissance de 15% dès l’année prochaine.
Et si, pour l’instant, le collier «Framboise» ne fonctionne qu’à domicile, relié à la ligne fixe du bénéficiaire, Assystel travaille au développement d’un bijou qui fonctionnera dans n’importe quel lieu, relié à un smartphone.