Finadorm frappe un grand coup dans le secteur de la literie en s’offrant La Compagnie du Lit, une enseigne réputée comptant une centaine de magasins en France.

Basé dans l’Aveyron, à Luc-la-Primaube, le groupe Finadorm (70 millions d’euros de CA, 220 salariés) continue son expansion dans la literie. Après France Literie, Dunlopillo et Biotex, le spécialiste de la transformation du bois s’affirme comme le deuxième distributeur spécialisé de en France. Les 100 magasins de La Compagnie du Lit (société Sodipram, détenue par le groupe familial Le Hodey) lui permettent de disposer d’un réseau comptant désormais 200 points de vente en France. L’ensemble pèsera 240 millions de chiffre d’affaires en 2022.

Jean-Rémy Bergounhe, un chantre du « made in France »

Cette opération a été financée conjointement par Bpifrance, via des obligations « Relance », et un pool de banques (Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées, Banque Populaire occitane, BNP…). Le PDG de Finadorm, Jean-Rémy Bergounhe, précise que « chacun des deux réseaux restera autonome. Cette opération s’inscrit dans la stratégie que j’ai initiée il y a 25 ans : être présent sur le marché de la distribution comme de la fabrication. »

Les deux marques de Finadorm étant positionnées sur des marchés différents (le haut de gamme pour France Literie, et l’Île-de-France pour La Compagnie du Lit), elles ne devraient pas se faire de l’ombre. Malgré la concurrence asiatique, Jean-Rémy Bergounhe assure qu’il est « possible de fabriquer de la literie de qualité en France parce que les Français attachent une importante particulière à ce produit ». Cet entrepreneur de 58 ans adepte du « made in France » est un pur self-made-man. Il a démarré comme menuisier et s’est lancé dans la fabrication de sommiers à lattes à Millau (Aveyron) au milieu des années 80. Il a ensuite bâti une ETI comptant aujourd’hui une douzaine d’entreprises (France Literie, La Compagnie du Lit, Dunlopillo, Technilat, Synchroflex, Biotex, Mathou, Loxos…).