Le prototype utilisé pour ce vol inaugural, baptisé Blériot en hommage au pionnier de l’aviation Louis Blériot. L’hydrogène permet d’alimenter l’avion pendant les deux tiers du vol, les batteries prenant le relais pour le dernier tiers.
Des essais concluants et une percée symbolique
La campagne d’essais en vol s’est déroulée sur l’aérodrome de Gap-Tallard (Hautes-Alpes) et a permis de réaliser 10 décollages et deux vols complets. Ces résultats confirment la faisabilité de la technologie de propulsion hydrogène-électrique pour l’aviation et ouvrent la voie à de nouveaux développements prometteurs.
Beyond Aero ambitionne de développer un avion d’affaires de huit passagers capable de parcourir 1 500 km avec une vitesse de croisière de 573 km/h. La société a déjà signé des lettres d’intention pour 72 avions, d’une valeur totale de 580 millions de dollars.
Un succès aux implications profondes
Le vol inaugural du Blériot n’est pas qu’une simple prouesse technique. Il est le symbole d’une nouvelle ère pour l’aviation où l’hydrogène se substitue aux carburants fossiles pour un transport aérien plus propre et plus durable.
L’industrie aérienne est l’une des plus polluantes au monde. Elle est responsable de 2% des émissions mondiales de CO2 et de 12% des émissions de gaz à effet de serre provenant des transports. L’utilisation de l’hydrogène comme source d’énergie pourrait contribuer à réduire considérablement l’impact environnemental du transport aérien. L’hydrogène est une ressource propre et renouvelable qui ne produit aucune émission de carbone lors de sa combustion.
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