En septembre, des villes telles qu’Amiens, Limoges et Besançon ont enregistré des baisses respectives de -15%, -10% et -9% sur le prix des biens immobiliers, comme révélé dans les annonces du site Bien’ici. Sur une année, le prix par mètre carré a sensiblement diminué dans ces villes.
L’examen du prix médian global révèle que pour un studio évalué à 150.000 euros, d’autres villes, notamment Mulhouse et Brest, rejoignent cette liste d’érosion des prix, avec des baisses remarquables de -21% et -12% respectivement. Il est intéressant de noter que ces villes avaient précédemment connu une inflation des prix dans le sillage de la pandémie de Covid-19. La tendance s’inverse donc.
Le baromètre met également en lumière des baisses dans les transactions immobilières dans les grandes villes. Paris, Lyon et Bordeaux enregistrent des baisses de -4,7%, -6,5% et -7,9% respectivement. Un contraste frappant se dessine dans le sud de la France, où les prix semblent résister à la tendance baissière. Nice, Marseille et Aix-en-Provence, montrent des augmentations de +4,8%, +1,9% et +1,9% respectivement sur une année, tandis que Rouen enregistre une hausse notable de +3,3%.
Les analystes suggèrent que la résilience observée dans le sud pourrait être attribuée à une démographie particulière, avec des acheteurs plus âgés moins dépendants du crédit. En outre, Marseille, longtemps considérée comme sous-évaluée, continue son processus de rattrapage sur le marché immobilier, ce qui pourrait contribuer à la tenue des prix dans cette région.
Alexandre Bodkine