Il a franchi le pas à 28 ans, après avoir débuté sa carrière en développant des produits chez L’Oréal, chez Coty à New York puis un passage éclair chez Somatolines Cosmetic (groupe Rogé Cavaillès). Une solide expérience dans des groupes prestigieux qui conforte Nicolas Langer, 33 ans (école de commerce de Reims), de s’intéresser au petit monde de la coiffure «en adoptant le prisme du client».
Il y a 5 ans, il lance Beauty Bubble avec un petit pécule personnel et le soutien de business angels, dont le fonds Amundi. Dans son temple de la coiffure, qui ne fait que 10 m², le client (homme, femme, enfant) se fait coiffer en 10 minutes chrono. «Nous avons décidé de nous positionner sur le smart cost et les lieux de passages».
Ce concept de micros salons de coiffure implantés sur des axes à forts flux (gares, métros, hypermarchés) propose des prestations rapides, de qualité (réalisées par des professionnels), à un prix abordable (à partir de 10 €). Depuis, son enseigne a essaimé avec une quarantaine de «bulles» (ou kiosques), dont 1/3 en franchises, attirant 400.000 clients par an.
Pour son développement, la PME parisienne (3 M€ de CA hors franchise) a choisi SmartAngels pour lever 500.000 €. Objectif ? Devenir le Uber de la coiffure en lançant dès le 1er semestre 2017 une version 2.0 des prestations en salon et atteindre 1 million de clients. «Nous retenterons l’expérience du financement participatif», affirme logiquement le trentenaire qui a réussi le pari de démocratiser la coiffure low-cost.
