Fondée en 2020, la startup française accélère aujourd’hui le développement de sa propre gamme, avec l’ambition de proposer près de 150 références d’ici 2025.
Une alternative durable au gaspillage alimentaire
Chaque année, d’importants volumes de produits alimentaires sont écartés des circuits de distribution en raison de normes esthétiques strictes. Œufs trop petits, noix de cajou cassées ou pâtes déformées sont autant d’exemples de produits bons à consommer mais rejetés par les grandes enseignes. Bene Bono a décidé d’apporter une solution concrète à ce problème en récupérant ces produits et en les commercialisant sous sa propre marque, lancée en 2022.
« Chez nous, la seule norme, c’est la qualité, pas le look », explique Hugues Ardouin, directeur des achats chez Bene Bono. Cette philosophie permet à l’entreprise de valoriser des ressources qui seraient autrement gaspillées. Par exemple, les œufs de petite ou moyenne taille, souvent délaissés par la grande distribution, trouvent leur place dans les paniers des clients de Bene Bono. Ce modèle ne se limite plus à la gestion de surplus temporaires, mais s’inscrit dans une démarche structurelle visant à lutter contre le gaspillage à la source.
Une gamme de produits en pleine expansion
En collaboration avec de nombreuses PME française, Bene Bono développe une gamme de produits essentiels pour le quotidien, tout en respectant des critères stricts de qualité. Aujourd’hui, cette gamme compte une vingtaine de références, dont du miel, des pâtes, du chocolat, des lentilles et des noix de cajou. D’ici 2025, l’entreprise ambitionne d’atteindre 150 références, avec des produits toujours disponibles tout au long de l’année et à des prix attractifs.
I. Morales