C’est la dernière rumeur qui agite les milieux d’affaires et de l’immobilier de la Côte d’Azur en ce moment.
Depuis la mise en vente par l’État français du magnifique Château de la Garoupe, et de son splendide parc de 10 hectares avec vue sur la mer au Cap d’Antibes, un bien saisi en 2015 à un oligarque russe, Boris Berezovski, ancienne éminence grise de Boris Eltsine, décédé il y a deux ans, qui l’avait acquis dès 1996 pour à peine 8,7 millions d’euros, les hypothèses se multiplient.
Dernière en date, celle d’un rachat possible par le patron de LVMH, Bernard Arnault. Celui-ci, qui vient de rencontrer Elon Musk en marge du Salon Vivatech à Paris, est très attaché à la Riviera. Et il pourrait être tenté d’en faire un palace hôtelier « Cheval Blanc » en complément de son établissement de Saint-Tropez. L’endroit est idéal, un joyau de la Riviera française où ont séjourné Picasso ou Hemingway, et la demande reste très forte.
Autre candidat possible, Stéphane Courbit, patron de Lov Group, qui pourrait lui aussi, après les rachats du Domaine d’Estoublon (en Provence avec ses associés Carla et Nicolas Sarkozy) et du Château de la Messardière à Saint-Tropez, vouloir élargir sa collection d’établissements d’exception « Airelles » sur la Côte.
Les autres prétendants ne manquent pas : on parle aussi du groupe Barrière, voire des Maisons Pariente. Le cadre est idyllique, le panorama sur la Méditerranée imprenable, et les opportunités de cette envergure ne sont pas si fréquentes. Nous ne sommes pas loin non plus du fameux palace Cap-Eden-Roc et de la baie de Cannes toute proche. Réponse fin juillet, puisque les candidats au rachat ont jusqu’au 17 juillet (12h) pour déposer leur candidature. La France est décidément unique !
Henry Marin