Je m'abonne

Bjorg Bonneterre & Compagnie mise sur la confiance


Proposer une alternative bio au modèle alimentaire dominant, c'est la mission que s'est fixé le groupe Bjorg Bonneterre & Compagnie, nouveau nom de Distriborg fondé à Saint Genis-Laval dans le Rhône il y a 47 ans.

Proposer une alternative bio au modèle alimentaire dominant, c’est la mission que s’est fixé le groupe Bjorg Bonneterre & Compagnie, nouveau nom de Distriborg fondé à Saint Genis-Laval dans le Rhône il y a 47 ans.

À sa tête, Daniel Tirat, 50 ans, qui pilote les 19 marques (Bjorg, Alter Eco, Clipper, Gayelord Hauser, Bonneterre, Le Sillon ou Tanoshi…) créées ou rachetées au fil du temps, en vente en grande distribution ou en magasins spécialisés.

«80% de nos ventes concernent les produits bio. C’est tout simplement le plus beau label de qualité qui existe en France. Il certifie tous les acteurs de la chaîne comme la mise en œuvre agricole et la transformation», souligne l’ex-DG de l’entreprise des 2 Vaches.

«Ces 30 dernières années, nous avons construit une relation de confiance avec les consommateurs, de plus en plus méfiants et critiques envers l’industrie agro-alimentaire. C’est pourquoi nous menons une politique de contrôle stricte et avons mis en œuvre des protocoles d’analyses complètes.»

Outre ces mesures de précaution, le groupe, qui compte 6 sites de production en Europe et emploie 440 personnes, mise beaucoup sur la R&D. 70 personnes travaillent ainsi au lancement de 100 nouveaux produits par an, «preuve que l’on peut innover dans le bio !»

Depuis peu, tous les biscuits sont ainsi garantis sans huile de palme et une nouvelle gamme de plats cuisinés frais viendra cet été séduire les végétariens et flexitariens. Avec 49,5% de taux de pénétration du bio dans les foyers français en 2016, Daniel Tirat a de quoi être optimiste.

«Dans les 15 ans qui viennent, le bio devrait tripler. Il ne représente que 3 à 4% de l’alimentation en France, contre 10% au Danemark, notamment». Le groupe, qui réalise 340 M€ de CA, table sur une croissance à deux chiffres pour les années qui viennent.

À voir aussi