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Risques de burn-out : comment apprendre à travailler mieux


En France, 1 personne sur 5 se dit «épuisée après une journée de travail». 3,2 millions d’actifs seraient même susceptibles de connaitre l'épuisement professionnel. Pourtant, assumer des charges de travail de plus en plus lourdes n’est pas une garantie pour prouver sa valeur.

Entreprendre - Risques de burn-out : comment apprendre à travailler mieux

En France, 1 personne sur 5 se dit «épuisée après une journée de travail». 3,2 millions d’actifs seraient même susceptibles de connaitre l’épuisement professionnel. Pourtant, assumer des charges de travail de plus en plus lourdes n’est pas une garantie pour prouver sa valeur.

Etre toujours le premier arrivé et le dernier parti peut impressionner son manager au début, mais à long terme, cela ne profite ni au bien-être du collaborateur, ni à sa carrière, pas même à l’entreprise. Voici 5 conseils pour se protéger du burn-out tout en restant investi dans son travail et en conservant sa capacité d’attraction vis-à-vis de son employeur.

 

1. Clarifier son rôle et savoir dire non

Cela peut sembler contraire à la logique, mais l’une des meilleures façons d’augmenter son efficacité, et donc sa valeur, consiste à clarifier les limites de son rôle. Proposer son aide sur un projet est une qualité, mais elle peut s’avérer préjudiciable si cela fatigue ou empêche d’assumer ses propres responsabilités tout en interférant avec sa fonction principale.

Apprenez à dire non intelligemment. Informez votre manager de tous les projets sur lesquels vous travaillez, puis déterminez avec lui ceux qui sont prioritaires. L’objectif est de rendre compte objectivement de sa charge de travail. Présentez cette discussion comme un effort pour tirer le meilleur parti du temps de travail, et non comme un moyen pour éviter les tâches que vous n’appréciez pas.

2. Réviser ses objectifs

Seuls les objectifs réalisables sont utiles ! S’ils sont hors de portée ou trop nombreux, vous avez l’impression de faire du sur-place, ce qui peut conduire au découragement, au surmenage et à l’épuisement.

Rédigez la liste de vos objectifs et discutez-en avec votre manager, notamment si certains ne sont pas réalisables dans le cadre de vos responsabilités. Cet échange permet de faire un point pour déterminer une échelle d’importance et faciliter la hiérarchisation.

3. Partager la charge de travail et gérer le temps

En insistant pour tout gérer, vous générez le sentiment d’être davantage un concurrent qu’un membre de l’équipe, et ne rendez service ni à l’équipe, ni à vous-même. Si cela entre dans la description de votre poste, évoquez avec votre manager les façons dont vous pourriez déléguer ou partager certaines responsabilités, très utile pour maintenir la cohésion de l’équipe.

La gestion du temps est également un élément favorisant un meilleur travail. Lorsque l’on vous demande de gérer une urgence, vérifiez toujours auprès de votre interlocuteur si un retour est attendu dans l’heure (une urgence), dans la journée ou plus tard. Cette méthode permet d’optimiser la gestion de l’emploi du temps. Tout le monde n’a pas forcément la même définition de l’urgence…

4. Apprendre à s’arrêter

Attendre d’être complètement épuisé pour prendre des congés fait courir le risque de perdre la concentration et l’énergie nécessaires pour donner le meilleur de vous-même. Pour éviter cela, programmez vos congés à l’avance pour planifier la charge de travail et anticiper un relais dans l’équipe. Cela vous évitera d’emporter du travail en vacances, de répondre à des e-mails… et de vous reposer réellement. De même, dans une journée prévoyez des pauses pour garder les idées claires.

5. Continuer à communiquer

Quand les priorités et les ressources changent, vous devez vous adapter. Si vous ne faites pas régulièrement le point avec votre manager, sollicitez un programme de suivi et assurez-vous de la hiérarchisation des tâches selon leur importance pour l’entreprise.

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