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Byron Group fait la chasse aux bugs


Créé en 2010, Byron Group est une entreprise de services du numérique spécialisée dans les métiers du test logiciel. Son objectif : vous éviter failles, anomalies et bugs sur vos sites et applis. Explications avec Franck Sarfati, président de Byron Group.

Créé en 2010, Byron Group est une entreprise de services du numérique spécialisée dans les métiers du test logiciel. Son objectif : vous éviter failles, anomalies et bugs sur vos sites et applis. Explications avec Franck Sarfati, président de Byron Group.

Votre métier est assez peu connu. En quoi est-il essentiel pour vos clients ?

F.s. : C’est un métier peu connu en effet, néanmoins il ne connaît ni la crise ni le chômage. Depuis notre création, fin 2010, nous enregistrons une croissance à 2 chiffres avec un CA fin 2017 de 13 millions d’euros. C’est plus de 150 collaborateurs testeurs, la plupart en CDI, qui interviennent chaque jour chez nos clients allant de la start-up aux sociétés du CAC 40.

A quoi sert le test logiciel ?

Byron Group est l’un des leaders en France dans le test logiciel. Nous intervenons sur les projets informatiques ou digitaux. Le test logiciel, c’est la dernière étape avant la livraison aux utilisateurs finaux d’une application : un site web, une application mobile ou un site e-commerce par exemple. Durant cette étape, on va identifier toutes les anomalies qu’elles soient techniques, fonctionnelles ou d’affichage pour livrer aux utilisateurs une application de qualité.

Vous permettez donc d’éviter les bugs ?

En effet, car les bugs sont la cause numéro 1 des abandons de panier sur un site e-commerce par les internautes et les mobinautes. Les experts Byron Group testent les sites et les applications mobiles de leurs clients en condition réelle : l’objectif est de déceler les bugs et les anomalies pour que l’expérience utilisateur se transforme en expérience client.

Quelles sont les principales difficultés à contourner ?

Il existe 4 bugs récurrents et particulièrement dérangeants pour les internautes et mobinautes qui vont freiner ou empêcher leurs achats. Le premier, c’est le bug d’usage : l’application ne peut fonctionner en même temps que les autres applis installées sur son mobile. Un bug d’usage se produit lorsque l’application empêche le fonctionnement des autres applis en parallèle.

Par exemple lorsque le parcours client est réinitialisé suite à un appel, la consultation d’un SMS ou à l’écoute d’une musique… Lors de la création ou de la mise à jour d’une appli, toutes les fonctionnalités sont vérifiées. Néanmoins, on peut facilement oublier de tester l’appli dans une utilisation standard : avec plusieurs applications actives en même temps, d’où l’intérêt de tester en condition réelle sur de vrais terminaux.

Et les autres bugs ?

Le deuxième, c’est le bug de publicité. Lors de l’ouverture du site mobile, une publicité apparaît sans bouton visible pour la fermer. L’utilisateur ne peut donc pas accéder au contenu de l’application et est contraint de la relancer (ou d’abandonner ce qu’il fera dans la majorité des cas). Le troisième est le bug sur le tunnel d’achat.

L’utilisateur n’a pas la possibilité de mettre à jour son panier ou de changer la quantité des produits. Le quatrième concerne le dysfonctionnement du site quand on passe du desktop au mobile. Ce bug est source de déception pour l’utilisateur qui a l’habitude de consulter le site sur desktop et qui s’aperçoit qu’il perd des fonctionnalités quand il le consulte sur mobile.

L’affichage du site web n’est pas adapté à l’écran des terminaux mobiles, l’utilisation n’a pas été pensée pour, et les zones cliquables n’ont pas été prises en compte (il ne retrouve pas son panier, pas de multi-écrans…). D’où l’intérêt de tenir compte de la mobilité et de la variété des terminaux utilisé par ses clients. C’est tout l’enjeu des services proposés par Byron Group.

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