Nous avions déjà eu l’occasion de vous présenter la jeune pousse Cajoo, en juillet dernier. Elle ambitionnait de révolutionner la livraison de courses avec un nouveau modèle de distribution. Un an plus tard, qu’en est-il vraiment ? La jeune pousse envisageait de devenir leader en Europe dès 2022, Henri Capoul, le fondateur fait un bilan sur sa première année d’activité et ses ambitions pour l’avenir.
Un an après la création de Cajoo, où en êtes-vous ?
Henri Capoul : Nous avons ouvert une quinzaine de villes et une vingtaine d’entrepôts. Nous avons 760 collaborateurs.
Nous proposons une offre complète allant de l’alimentaire à l’électroménager en passant par les plats préparés, les produits ménagers et ceux d’hygiène. Nous proposons des marques du distributeur Carrefour, des marques de renommée française et également des marques françaises particulièrement appréciées de nos utilisateurs avec des spécificités locales.
Combien de clients ? En juillet dernier, vous aviez 100 000 utilisateurs.
Nous comptons 350 000 utilisateurs
La livraison à domicile peut-elle encore évoluer ?
La livraison pourrait être faite par d’autres moyens. Aujourd’hui nous livrons à vélo électrique et à scooter électrique mais nous pourrions livrer des plus gros paniers de courses en adaptant notre moyen de livraison.
Dirigez-vous vers d’autres partenariats, comme Carrefour ?
Nous avons plusieurs partenariats qui nous permettent d’étendre notre offre de produits comme par exemple avec la Fnac Darty en test, Jow, Passage du désir ou encore des restaurants (comme Planet sushi, Amazza…).
Êtes-vous en mesure de donner des chiffres sur votre activité ?
– Nombre d’utilisateurs : 350 000
– Panier moyen : 25-30€
– Plus de 10 villes
Les « dark stores » font des vagues en ce moment, qu’en est-il exactement, et quelles sont vos propositions ?
Nous sommes depuis le début en discussion avec les différentes mairies et travaillons main dans la main afin d’adapter notre business modèle.