«Notre passion, c’est avant tout le digital et sa faculté à faciliter la vie des gens», explique Mathias Hioco, 36 ans, cofondateur de Carizy avec Nicolas Robin, 35 ans, Vincent Farion, 34 ans, et Fabien Gagnot, 32 ans.
Deux marchés
«Le marché de l’occasion est important en France, avec 5,6 millions de ventes en 2015, et en croissance régulière.
D’un côté, vous avez le “clés en main” avec les concessionnaires qui prélèvent une commission élevée ; de l’autre, la “jungle” des petites annonces où les consommateurs doivent se frayer leur chemin tous seuls, au prix de la sécurité et de la sérénité, car les arnaques de toutes sortes y sont quotidiennes : vices cachés, compteurs trafiqués, mauvais payeurs…
Cette idée qu’une nouvelle façon d’acheter/vendre sa voiture est possible grâce au digital, qui nous a permis d’apporter une réponse à un marché imparfait, et cela nous pousse au quotidien».
Prix, sécurité et qualité
Pour tous ses véhicules d’occasion, Carizy garantit ainsi un prix attractif, la sécurité et la qualité en plus. Pour les vendeurs, l’entreprise, installée à Paris (75), s’occupe du processus de vente : une expertise à domicile réalisée par un expert indépendant diplômé d’État, un shooting de 40 photos HD, la commercialisation de l’annonce sur les grands portails (1 acheteur trouvé en 3 semaines en moyenne), la vérification de la solvabilité de l’acheteur et le paiement sécurisé.
Du côté des acheteurs
Pour les acheteurs, le site garantit le parfait état du véhicule via l’expertise préalable, la livraison à domicile, la gestion des formalités (carte grise) et du financement.
Une révolution
«Jusqu’à récemment, l’automobile restait l’un des seuls secteurs “matures” à ne pas avoir connu de révolution digitale, à l’instar des secteurs du voyage, de la location d’appartement, ou du transport de personnes. L’idée est née en juillet 2014, et la première version du site a été lancée en juillet 2015.
La première phase “pilote” en Île-de-France vient de s’achever en mars dernier. Elle nous a permis d’ajuster notre modèle, de structurer l’équipe et le back-office, de valider nos hypothèses avec les clients… et de lever 1 M€ auprès d’un grand industriel. Nous pourrons ainsi déployer le service sur tout le territoire dès le deuxième semestre 2016», se réjouit le cofondateur qui rêve de dominer le marché.