Ceetiz propose aux internautes de réserver en ligne leurs activités touristiques. Le servive est un succès puisque 100.000 clients à travers le monde ont déjà utilisé les services de Ceetiz.
Eric Blanc, 50 ans, a longtemps dirigé Havas Voyages (devenu Thomas Cook) et Pierre & Vacances Tourisme, avant de créer sa start-up en 2010 avec Damien Bellon.
«Le “time to market” était judicieux ! Damien Bellon et moi avions l’envie de nous investir dans une nouvelle aventure à vocation internationale», raconte-t-il. Deux ans après le lancement officiel de Ceetiz, qui propose aux internautes de réserver en ligne leurs activités touristiques, le succès est au rendez-vous ! Face aux géants anglo-saxons (Booking.com, Expédia…), 100.000 clients à travers le monde ont déjà utilisé les services de Ceetiz.
«Autant nous nous doutions que le marché était important, autant nous n’imaginions pas que nous serions aussi vite amenés pour réussir à devoir livrer bataille sur la plupart des grands marchés internationaux», confesse Éric Blanc qui vise la place de leader sur le 3ème marché mondial du tourisme après l’hôtellerie et l’aérien. «Nous avions la volonté d’offrir une plate-forme internationale accessible au monde entier et commercialisant toutes les activités touristiques que l’on souhaite réaliser sur une destination. Nous nous sommes imposés des règles simples : des tarifs jamais supérieurs au prix que le client peut trouver sur place (et sensiblement moins chers à chaque fois que cela est possible), aucun frais de réservation, et la possibilité de bénéficier de coupefile », explique Damien Bellon.
Ceetiz réalise déjà la moitié de ses 10 M€ à l’international
Présent sur une vingtaine de marchés étrangers, Ceetiz réalise déjà la moitié de ses 10 M€ à l’international : Royaume-Uni, Allemagne, Brésil, Russie, Argentine, Italie… L’entrepreneur espère fin 2014 «disposer d’une couverture mondiale de destinations sur lesquelles les internautes pourront ainsi réserver toutes les activités touristiques, tant incontournables qu’insolites». Et si c’était à refaire, il verrait encore plus grand.
«Eu égard à l’importance des marchés internationaux à conquérir rapidement, et à la réalité d’une compétition mondiale dans laquelle se développent nos concurrents américains et allemands accompagnés par de puissants fonds d’investissement anglo-saxons, nous nous serions intéressés dès le lancement à un rapprochement industriel qui aurait accéléré notre visibilité». Ceetiz, entièrement développée en fonds propres, finalise cet été sa première levée de fonds de 2,5 M€.