Qualité du pain, offres de restauration, implantations ciblées, prix… les enseignes affichent une stratégie payante.
Paul, La Mie Câline, la Brioche Dorée, Le Fournil de Pierre… autant d’enseignes qui affrontent avec succès la concurrence des boulangeries artisanales et de la grande distribution partout où elles s’implantent.
Elles ont suivi de près l’évolution de la société, comprenant que les consommateurs mangeaient de plus en plus hors de leur domicile pour un budget en baisse mais sans renier sur la qualité des produits. Leur force est d’être parvenues à répondre à un double enjeu : une bonne qualité pour un prix bas.
Pains et compagnie
Pour parvenir à cette équation impossible, elles savent qu’il faut aller sur les gros volumes, automatiser la production, multiplier les points de vente et avoir un marketing conquérant. D’ailleurs, elles raflent des parts de marché aux points chauds industriels et à la grande distribution, en se positionnant sur une offre artisanale.
La place grandissante de la restauration rapide et du snacking a permis de créer de nouveaux marchés. Rien d’étonnant donc à voir fleurir de nouveaux concepts qui associent la boulangerie à la sandwicherie, au café, à la restauration sur place, au fast-food… Clairement, ces terminaux de cuisson ont le vent en poupe pour leurs pains, traditionnels ou spéciaux, et leur offre traiteur/ petite restauration qui occupe même parfois près la moitié de l’activité.
Dans l’Hexagone, on compte environ 3.500 points de vente appartenant à une enseigne.
Les réseaux tournés vers la restauration rapide (la Brioche Dorée, Paul, La Croissanterie…) occupent les premières positions, devant les réseaux de terminaux de cuisson (La Mie Câline, La Fromenterie…).
Ces enseignes sont ouvertes aux candidats venus de tous les horizons, grâce aux formations proposées aux créateurs. Ticket d’entrée ? Entre 280.000 et 500.000 € d’investissement.