Avec le lancement le 1er septembre 2016 de la nouvelle chaîne d’informations, franceinfo sur la TNT (télévision numérique terrestre, aux côtés de BFM TV, iTélé et LCI), la France est donc devenue le pays européen qui compte le plus de chaînes d’infos gratuites, à égalité avec l’Allemagne, alors que d’autres nations comme l’Italie, l’Espagne ou la Grande-Bretagne n’en ont qu’une ou deux maximum.
Si on ajoute d’autres médias axés sur les news comme France 24, Euronews ou i24news (la télé franco-israélienne basée à Tel Aviv et propriété de Patrick Drahi), et diffusés par les câblo-opérateurs, les téléspectateurs français se retrouvent donc avec une offre pléthorique.
Une année 2017 fatale ?
Certes, ces chaînes ont enregistré des audiences honorables en 2015 avec 3,2 % du temps télévisuel (principalement BFM-TV et iTélé, en raison de la tragique actualité des attentats), mais le marché publicitaire n’est pas extensible. Les récentes difficultés économiques et sociales d’iTélé (détenue par Vivendi et Vincent Bolloré), qui a été rebaptisée CNews, ou Euronews (financée par plusieurs États européens) montrent clairement les limites de ce secteur.
Sans le groupe TF1, LCI aurait disparu et la vraie particularité réside dans la domination de BFM-TV qui fait figure de championne d’Europe dans le domaine avec plus de 2 % d’audience alors que BBC News n’en rassemble que la moitié. L’année 2017 pourrait être fatale pour certains des acteurs de l’info télé.