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Charlie Watch et ses montres made in France


« Notre flagship, c'est notre quartier général ! » s'exclame Adrien Sanglé-Ferrière, cofondateur avec Ambroise Parlos de la marque de montres Charlie Watch. Avec l'ouverture d'une boutique en octobre 2016, à Paris, Charlie Watch rassemble son point de vente et son siège.

Entreprendre - Charlie Watch et ses montres made in France

« Notre flagship, c’est notre quartier général ! » s’exclame Adrien Sanglé-Ferrière, cofondateur avec Ambroise Parlos de la marque de montres Charlie Watch. Avec l’ouverture d’une boutique en octobre 2016, à Paris, Charlie Watch rassemble son point de vente et son siège.

À l’origine, la jeune pousse créée en 2014 vend ses produits sur Internet et via un réseau d’horlogers distributeurs. « Nous avons rapidement ressenti ce besoin d’avoir une relation plus directe avec les clients afin de partager notre univers ». Une volonté qui repose sur le constat que les marques du secteur de l’horlogerie parient rarement sur des ouvertures en propre, même si certaines montrent que c’est possible. Or, pour le duo, cela était une évidence.

À Noël 2014 puis 2015, Charlie Watch partage donc une boutique éphémère avec d’autres marques. Le succès est tel que l’idée fait son chemin et lance le projet. « Dans nos anciens bureaux, nous disposions d’un espace aménagé pour les clients qui l’envahissaient tous les jours… Un autre élément de réflexion. »

Bureaux, service client et produits au même endroit

La start-up s’est installée dans son espace parisien de 35 m2 avec l’idée de soigner sa relation client. Les bureaux, le service client et les produits en vente se retrouvent désormais dans un même lieu. D’ailleurs, depuis, la boutique génère la moitié du CA de l’entreprise (environ 1 M€), la vente en ligne est passée de 70 à 20% du CA (le reste est assuré par les distributeurs).

Pour autant, les deux fondateurs de 27 et 29 ans ne pensent pas développer un large réseau de boutiques. « Ce n’est pas notre vocation. Nous souhaitons seulement ouvrir quelques belles boutiques emblématiques ». D’ici 2018, ils espèrent ainsi ouvrir un second point de vente sur la rive gauche de la capitale.

« Les clients viennent en connaissant déjà la marque grâce à Internet, mais ils préfèrent se déplacer pour essayer avant d’acheter ». Prolonger l’expérience Web via le lien direct du flagship, le créneau payant de Charlie Watch.

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