La Chine a inauguré, mardi 15 août, la première Journée nationale de l’écologie. Selon le Bureau de l’économie et de l’information de Beijing, le nombre d’usines vertes de niveau national de la ville a atteint 112, et les usines vertes et à faible émission de carbone sont devenues la « nouvelle norme » pour le développement de haute qualité de la capitale.
Qu’est-ce qu’une usine verte ? Selon les normes nationales, les usines vertes désignent les usines qui ont réussi à intensifier les terres, à utiliser des matières premières inoffensives, à produire de manière propre, à recycler les déchets et à utiliser une énergie à faible émission de carbone.
He Jin, directrice du Département de l’économie et l’utilisation polyvalente de l’énergie du Bureau de l’économie et de l’information de Beijing, a expliqué que Beijing continue à optimiser les normes locales. La villea également formulé et publié le plan d’action du 14e plan quinquennal pour le développement vert et à faible émission de carbone de l’industrie manufacturière. En plus, le gouvernement local a apporté un soutien financier à la transformation des technologies vertes. Depuis 2020, plus de 30 projets ont été soutenus, avec près de 50 millions de yuans de subventions.
Aujourd’hui, les usines vertes à Beijing se multiplient dans diverses industries. Leur impact s’étend au niveau de la chaîne d’approvisionnement. L’usine de ABB utilisent le big data et l’intelligence artificielle, réalisentla surveillance et la gestion des équipements, réduisent les émissions de gaz à effet de serre de 65 % par rapport aux trois dernières années.
Youcare Pharmaceutical, par exemple, réutilise la chaleur perdue des chaudières. Ce qui lui permet d’économiser des milliers de kilowattheures de chaleur chaque jour. Dans le protocole de coopération signé par Beijing Benz Automotive et Baosteel, il est proposé d’utiliser progressivement de l’acier à bas carbone à partir de cette année, et l’intensité des émissions de carbone de l’acier utilisé dans les véhicules sera progressivement réduite de 50 % à 80 % à partir de 2026.
Etienne Tang