D’après les premières statistiques, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine au cours des trois premiers trimestres a atteint 94 974,6 milliards de yuans, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à la même période l’année dernière, à prix constants.
Une croissance chèrement acquise dans un contexte marqué par un environnement macroéconomique complexe et volatil, ainsi que par une multiplication de pressions extérieures depuis le début de l’année. En dépit de toutes ces pressions, l’économie chinoise a maintenu un fonctionnement régulier, avec des changements positifs dans les principaux indicateurs économiques, ce qui démontre sa forte résilience et son fort potentiel.
Il convient de noter des fluctuations dans l’économie chinoise au cours des trois premiers trimestres. Après avoir progressé de 5,3 % au premier trimestre, l’économie chinoise a ainsi augmenté de 4,7 % et de 4,6 % aux deuxième et troisième trimestres, respectivement.
Compte tenu des facteurs internes et externes, ces fluctuations sont tout à fait normales. Sur le plan extérieur, la lenteur de la reprise économique internationale, la persistance des conflits géopolitiques, l’intensification des tensions commerciales et d’autres facteurs, ont eu un certain impact sur l’économie chinoise ; sur le plan intérieur, ces fluctuations s’expliquent notamment par des facteurs saisonniers et une base élevée pour la même période l’année dernière.
Si l’on observe les quatre principaux indicateurs macroéconomiques, à savoir la croissance, l’emploi, l’inflation et les paiements internationaux, le fonctionnement de l’économie chinoise est resté stable. En particulier depuis la fin du mois de septembre, avec la mise en œuvre accélérée des mesures supplémentaires visant à stimuler l’économie, la confiance du marché s’est considérablement accrue, avec une amélioration de la plupart des indicateurs. Citons l’exemple de l’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière, qui était de 49,8 % en septembre, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au mois d’août. Plus précisément, l’indice de production était de 51,2 %, en hausse de 1,4 point de pourcentage. Cela indique une dynamique croissante du marché et une amélioration des anticipations.
De janvier à septembre, les ventes sur le marché chinois ont maintenu leur croissance, le volume des ventes au détail des articles de consommation ayant augmenté de 3,3 % en glissement annuel. Grâce à la politique encourageant la reprise d’articles usagés contre des neufs, les ventes des voitures et des appareils électroménagers ont grimpé. Il convient de noter les ventes au détail d’appareils électroménagers et d’équipements audiovisuels en septembre, avec une croissance de 17,1 points de pourcentage par rapport au mois d’août.
Au cours des trois premiers trimestres, la croissance de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière de haute technologie était supérieure de 3,3 points de pourcentage à celle des grandes entreprises industrielles ; la production et la consommation d’énergies éolienne, nucléaire et photovoltaïque ont également maintenu une croissance rapide. Selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, la Chine a gagné une place pour se hisser au 11e rang dans le classement mondial de l’innovation de cette année. De toute évidence, la Chine n’est pas seulement un « grand marché », mais aussi une grande scène pour l’innovation de pointe. Cela engendre des opportunités pour les entreprises internationales.
Sur la base d’une série de mesures fructueuses mises en œuvres depuis le début de l’année, la Chine a récemment lancé de nouvelles politiques, visant à augmenter la demande intérieure effective, renforcer le soutien aux entreprises, stabiliser le marché de l’immobilier et stimuler le marché des capitaux. Des médias internationaux les considèrent comme un « booster » pour propulser l’économie chinoise vers de nouveaux sommets.
Et la présence renforcée des entreprises internationales sur le marché chinois en dit long. Il y a quelques jours, la marque américaine Apple a ainsi inauguré son laboratoire de recherche appliquée à Shenzhen. L’entreprise américaine GE Healthcare a récemment annoncé le doublement de ses investissements en R&D en Chine dans les trois prochaines années. Astellas, une société pharmaceutique japonaise présente en Chine depuis 30 ans, a aussi envisagé d’augmenter ses investissements en Chine afin de partager les opportunités du développement économique chinois.
Avec la mise en œuvre accélérée d’une série de mesures d’ouverture, les entreprises étrangères se verront offrir davantage de nouvelles possibilités de se développer en Chine. L’attrait de la Chine en tant que destination d’investissement de qualité continuera ainsi de croître.