Après la faillite de Take Eat Easy, les livreurs de la start-up belge se sont retrouvés dans une situation délicate. C’est dans ce contexte que les responsables de Coursier.fr ont pris une décision originale en recrutant en CDI une vingtaine d’entre eux.
En juillet dernier, Take Eat Easy, l’une des start-up emblématiques de l’ubérisation, annonçait sa mise en redressement judiciaire, laissant ses livreurs, employés sous contrat d’auto-entrepreneurs, sur le carreau et sans aucun droit. Coursier.fr (9 M€), acteur implanté depuis 19 ans en Île-de-France, a embauché 20 coursiers Take Eat Easy en CDI depuis le mois d’août.
« Nous savions que les livreurs avec lesquels ils collaboraient étaient irréprochables »
« En tant qu’entrepreneurs, nous savons que la fin d’une aventure peut être difficile, tant pour ses créateurs que pour les personnes que l’entreprise faisait vivre. Nous apprécions l’approche de Take Eat Easy en termes de service client et savions que les livreurs avec lesquels ils collaboraient étaient irréprochables. Étant nous-mêmes à la recherche de coursiers vélo, nous avons fait passer le mot », a expliqué Jérôme Clastre, directeur général de Coursier.fr. La preuve que la précarisation des collaborateurs n’est pas une fatalité !