L’intrapreneuriat ? «Rien de nouveau !», répond Farid Lahlou. Ce coach, rémunéré par les grands groupes, challenge ses élèves pour «les amener à se poser les bonnes questions». Explications.
«Ce mouvement a toujours existé car les grandes entreprises ont eu besoin de créer de nouveaux services et d’aller tester des marchés». Cet entrepreneur, à la tête de l’entreprise Des bras en plus (solution de déménagement low cost), tient la main de ces salariés apprentis créateurs.
«Ce sont des professionnels qui connaissent leur métier. En revanche, ils ont tout à apprendre sur la création d’entreprise. Je commence d’abord par une approche théorique pour qu’ils intègrent les notions basiques de l’économie : la rentabilité, l’achat et la vente».
Ce coach, rémunéré par les grands groupes, challenge ses élèves pour «les amener à se poser les bonnes questions». Farid Lahlou organise ainsi au moins une réunion hebdomadaire pendant toute la phase d’élaboration du projet, et les accompagne de la rédaction du business plan jusqu’au lancement de l’entreprise. Mais pas question de faire les démarches à leur place.
«Je les aide dans leur réflexion pour qu’ils trouvent le bon partenaire. Au bout de plusieurs mois de coaching, je les vois se révéler». De quoi devenir des hommes d’affaires aguerris !