Les subventions et crédits d’impôt
L’État et les collectivités proposent des dispositifs tels que les chèques numériques, qui prennent en charge jusqu’à 50 % des dépenses liées à la digitalisation, comme la création de sites web, l’achat de logiciels ou encore la formation des équipes. Le Chèque France Num, d’un montant de 500 euros, est une subvention destinée aux TPE pour rembourser les frais de numérisation. Les entreprises peuvent aussi profiter du Crédit d’Impôt pour la Transition Numérique, qui permet de déduire une partie des investissements liés à l’acquisition de matériel numérique ou de services digitaux.
Les prêts garantis, pour les projets ambitieux
Pour les TPE et PME prêtes à investir massivement, les subventions ne suffisent pas toujours. C’est là qu’interviennent des dispositifs de financement comme le Prêt Boost – Transformation Numérique de Bpifrance. Ce prêt, sans garantie, offre jusqu’à 50 000 € pour financer des projets numériques ambitieux. En complément, Bpifrance propose des garanties de prêt, qui permettent aux banques d’accorder des financements plus facilement, même aux entreprises présentant un risque plus élevé.
Des aides régionales pour des solutions locales
En plus des aides nationales, certaines régions ont développé des dispositifs spécifiques. Par exemple, le programme Grand Est Transformation Digitale couvre jusqu’à 40 % des dépenses numériques, offrant ainsi aux entreprises locales la possibilité de s’équiper de nouveaux outils digitaux ou d’améliorer leur infrastructure numérique. D’autres régions, comme l’Île-de-France avec son programme PM’up, proposent également des subventions proportionnées aux dépenses de transition numérique. Ces aides régionales, souvent sous-utilisées, sont pourtant particulièrement adaptées aux besoins des entreprises locales.
Accéder aux aides
Accéder aux aides publiques peut sembler complexe. Pour simplifier les démarches, des outils comme la plateforme France Num (francenum.gouv.fr) répertorient les aides disponibles selon la région et le secteur d’activité. C’est le premier site à consulter ! Il est crucial de préparer un dossier complet avec un plan de projet détaillé, des devis de prestataires, et une justification des dépenses pour maximiser les chances de succès lors de la demande d’aide. L’accompagnement par des consultants spécialisés est recommandé, tout comme celui proposé par les CCI, qui offrent souvent des diagnostics gratuits et des conseils adaptés.
L’exemple concret de Askala
Dans les Vosges, la TPE Askala, spécialisée dans l’artisanat local, a réussi à financer une refonte complète de son site e-commerce grâce au soutien de la région Grand Est et de la CCI. « Nous avons pu bénéficier d’une subvention couvrant 50 % de notre projet. Cela a transformé notre activité. En six mois, nous avons doublé notre chiffre d’affaires et nous avons pu toucher une clientèle internationale, ce qui était impossible avant », nous explique son directeur, Bartosz Mizdal.
À saisir sans tarder
Aujourd’hui, trop d’entreprises sous-estiment l’impact que ces dispositifs peuvent avoir sur leur avenir. Attendre pourrait être l’erreur fatale. Dans un contexte où l’accélération digitale redéfinit les marchés, celles qui se saisissent rapidement de ces opportunités seront les mieux placées pour prospérer. Il est donc crucial d’explorer activement ces mécanismes de financement.