Selon une étude récente menée par Capterra, une plateforme de comparaison de logiciels d’entreprise, 96 % des chefs de projet français qui utilisent l’IA ont constaté un retour sur investissement positif au cours de l’année écoulée, incitant près de 29 % d’entre eux à envisager d’augmenter leurs investissements dans cette technologie d’ici 2025.
L’IA offre une multitude d’avantages aux professionnels de la gestion de projet. Ses capacités analytiques améliorent la prise de décision pour 65 % des utilisateurs interrogés, tandis que 55 % des chefs de projet soulignent son efficacité dans l’optimisation de la planification grâce à l’automatisation des tâches. De plus, 54 % des répondants constatent une augmentation de la productivité et de l’efficacité opérationnelle grâce à l’utilisation de l’IA.
L’IA, une solution encore imparfaite
Cependant, l’adoption de l’IA n’est pas sans défis. Parmi les obstacles rencontrés, 37 % des utilisateurs déplorent la qualité parfois insuffisante des données fournies par l’IA, et 35 % mentionnent la difficulté de l’adoption par les employés, souvent due à une méconnaissance de cette technologie. De plus, 30 % des professionnels signalent des problèmes liés à l’interprétation du volume élevé de données traitées par l’IA, tandis que 29 % font état de coûts supplémentaires non anticipés.
Pour maximiser les bénéfices de l’IA, les entreprises doivent adopter des pratiques exemplaires. Il est essentiel de mettre en place un processus rigoureux de contrôle des données, de former adéquatement les employés et de développer des politiques transparentes sur l’utilisation de l’IA. Enfin, il est crucial de définir un équilibre entre les tâches dévolues à l’IA et celles réservées aux humains, afin de réduire les craintes liées à l’automatisation.
« L’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion de projet n’est plus un concept futuriste, mais une réalité d’aujourd’hui, résume Emilie Audubert, analyste de contenu chez Capterra. Cependant, pour réussir son implémentation, il est vital que les professionnels restent informés des développements et des limitations de cette technologie. »