Je m'abonne

Comprendre la Conférence centrale sur le travail économique pour mieux connaître la valeur d’investir en Chine


En tant que deuxième économie mondiale, les orientations de la politique économique de la Chine ont fait l’objet d’une grande attention de la part du monde entier.

Entreprendre - Comprendre la Conférence centrale sur le travail économique pour mieux connaître la valeur d’investir en Chine

Tenue les 11 et 12 novembre derniers, la Conférence centrale sur le travail économique a fourni des lignes directrices claires pour le travail économique de l’année prochaine, ce qui a également permis au monde extérieur de voir les efforts inlassables de la Chine pour promouvoir la reprise de l’économie mondiale par son propre développement.

Le rebond et l’amélioration sont les mots clés de l’économie chinoise cette année. Au cours des trois premiers trimestres, l’économie chinoise a progressé de 5,2 % en glissement annuel, un taux de croissance qui distance les principales économies mondiales, et les principaux objectifs du développement économique et social prévus pour l’ensemble de l’année devraient être atteints. Plusieurs institutions internationales prévoient que la Chine reste le plus grand moteur de l’économie mondiale, avec une contribution à la croissance économique mondiale au-delà de 30 % cette année.

En 2024, dans la perspective d’une reprise morose de l’économie mondiale, le monde a besoin de plus de force pour neutraliser l’incertitude. « La Chine poursuivra la mise en œuvre d’une politique budgétaire de relance et d’une politique monétaire prudente. » Tel est le message émis par cette récente Conférence centrale sur le travail économique. Les observateurs y voient une stabilité et une continuité qui sont rares dans le monde. Ces assises ont également mis l’accent sur la stabilité, en soulignant la nécessité de mettre en œuvre « davantage de politiques propices à la stabilisation des anticipations, de la croissance et de l’emploi. » C’est également la certitude du développement privilégiée par les investisseurs étrangers.

L’édition de 2023 de l’Indice mondial de l’innovation de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle montre que la Chine possède 24 des 100 premiers pôles scientifiques et technologiques du monde, se hissant pour la première fois au premier rang mondial. Certaines analyses ont souligné que les nouvelles énergies, l’économie numérique, l’intelligence artificielle, la fabrication haut de gamme, la médecine et les soins de santé, ainsi que d’autres industries manufacturières avancées et industries de services modernes, constituent les domaines clés dans lesquels les capitaux étrangers intensifient leur présence en Chine.

Parmi les neuf tâches principales du travail économique de la Chine l’année prochaine, la première consiste à « diriger la construction d’un système industriel moderne avec l’innovation scientifique et technologique. » Ladite conférence a clairement mis en avant la promotion vigoureuse de la nouvelle industrialisation, le développement de l’économie numérique, l’accélération du développement de l’intelligence artificielle et la prise de dispositions pour un certain nombre d’industries émergentes stratégiques et d’industries du futur. Il est prévisible que la transformation et la mise à niveau technologiques des industries traditionnelles et le développement des industries de haute technologie créeront plus d’espace pour les investissements étrangers en Chine.

Depuis le début de l’année, un grand nombre de dirigeants de multinationales telles que Tesla, JP Morgan, Apple et Qualcomm se sont rendus en Chine les uns après les autres. Ce qu’ils apprécient, c’est l’immense marché de la Chine. Au cours des trois premiers trimestres, les dépenses de consommation finale de la Chine ont contribué à hauteur de 83,2 % à la croissance économique. Selon un rapport publié le 12 décembre par l’institut de recherche de la Banque de Chine, en 2024, la consommation chinoise devrait continuer à se redresser et à jouer le rôle de « stabilisateur » de la croissance économique.

Selon les informations issues de la Conférence centrale sur le travail économique, l’année prochaine, la Chine se concentrera sur l’augmentation de la demande intérieure, en stabilisant et en augmentant la consommation traditionnelle, et en mettant l’accent sur la culture et la croissance de nouveaux types de consommation. Bien évidemment, cela apportera davantage d’opportunités d’ « investir en Chine » pour les investisseurs étrangers.

Lors de ces assises, des dispositions ont été également pris pour l’ouverture de haut niveau. De l’assouplissement de l’accès au marché dans les télécommunications, la médecine et d’autres industries de services à l’articulation avec les normes économiques et commerciales internationales, en passant par la mise en œuvre des huit actions visant à soutenir la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », une série de mesures d’ouverture de haut niveau reflètent la détermination de la Chine à promouvoir la construction d’une économie mondiale ouverte. Il est donc facile de comprendre pourquoi les entreprises à investissement étranger nouvellement créées en Chine ont augmenté de 32,1 % en glissement annuel au cours des 10 premiers mois de cette année. Une Chine ouverte est toujours le meilleur choix pour les investisseurs des divers pays.

Bien que le développement économique de la Chine soit actuellement confronté à un certain nombre de difficultés et de défis, dans l’ensemble, les opportunités l’emportent sur les défis. En prenant la Conférence centrale sur le travail économique comme nouveau point de départ, la Chine a la capacité et les conditions pour consolider et renforcer continuellement la dynamique de rebond et d’amélioration de son économie. Dans ce processus, la valeur d’ « investir en Chine » s’affirmera davantage.

Etienne Tang

À voir aussi