CopSonic, jeune start-up née en 2013 à Montauban près de Toulouse et spécialisée dans la cyber-sécurité et les ultrasons, a réussi à capter l’attention du patron de Microsoft, Bill Gates, de la Banque mondiale et de l’ONU.
Copsonic, petite start-up invitée chez les Grands
En l’espace de quelques mois, la petite entreprise montalbanaise qui monte (au point d’ouvrir début 2015 une antenne dans la Silicon Valley) est projetée sur le devant de la scène internationale : invitée à la conférence sur l’inclusion financière du G20, organisée par la Banque mondiale à Perth en Australie en septembre, conviée le 5 novembre à Berne par l’Union postale universelle (agence spécialisée de l’ONU), reçue le 11 novembre à Seattle par la fondation Bill & Melinda Gates.
Si la technologie CopSonic, conçue par la société éponyme, intéresse les géants planétaires sensibles à l’inclusion bancaire dans le monde, c’est qu’elle transforme tous les portables, y compris les modèles basiques dépourvus de connexion Internet, en portemonnaie électroniques.
Copsonic : une technologie universelle
Comment ? En permettant «la transmission d’informations digitales par le biais des sons et des ultrasons», explique son fondateur Emmanuel Ruiz, 47 ans. Concrètement, la transaction est encryptée dans un signal ultrasonique hautement sécurisé, qui est échangé entre le téléphone du vendeur et celui de l’acheteur par l’intermédiaire des haut-parleurs et des microphones des 2 appareils. Cette technologie universelle, qui «fonctionne sur 100% des 7,3 milliards de mobiles recensés dans le monde», offrirait aux 2,7 milliards de personnes exclues des services bancaires la possibilité d’y accéder aisément et/ou de payer avec des bitcoins au coeur-même des «déserts numériques».
Convaincu que les solutions développées par sa start-up «ont du sens et répondent à des besoins réels pour les exclus bancaires» dans les pays émergents, le dynamique quadra espère poursuivre le développement de CopSonic «à l’international tout en gardant ses racines locales»